Soutenu par des politiques publiques incitatives, le marché du logement a suivi une évolution favorable sur longue période. Sous l’effet d’une forte demande, due à la croissance démographique rapide des années 80 et 901, le parc résidentiel s’est amélioré aussi bien quantitativement que qualitativement.

Toutefois, la satisfaction des besoins en matière de logements se heurte à une contrainte foncière majeure due à l’exiguïté du territoire, à une consommation du foncier insuffisamment planifiée (absence de politique foncière) et à une concurrence accrue entre les acteurs (notamment les promotions en défiscalisation libre). La part du logement social a ainsi décliné au cours de la décennie 2000, alors que parallèlement la proportion de la population éligible a augmenté. L’élaboration d’une politique foncière volontariste et les dispositions prises en faveur du logement social sont un préalable pour rétablir un équilibre du marché et répondre à la demande en termes quantitatif et qualitatif.

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