La Martinique est, à la fois, le département d’outre mer le moins étendu (1 128 km²) et celui où la proportion de ménages possédant au moins une voiture est la plus forte (69,8 %). L’exigüité du territoire et la croissance du parc automobile alimentent ainsi la saturation du réseau routier martiniquais. La périurbanisation amorcée depuis une vingtaine d’années et l’existence de pôles d’emploi concentrés accentuent cet encombrement des voies de circulation. La difficulté des déplacements intérieurs peut apparaître comme un frein à l’activité économique de l’île, en sus des nombreuses nuisances environnementales qu’engendre la congestion routière.

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