La Martinique se distingue des autres DCOM par un degré d’équipement relativement élevé en matière de traitement des déchets, notamment grâce à l’incinérateur d’ordures ménagères et au Centre de Valorisation Organique dédié aux déchets verts et à la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM). Dès lors, certaines entreprises martiniquaises exportent leur savoir-faire en la matière1. Cependant, avec une production annuelle de déchets de l’ordre de 620 000 tonnes (estimation 2004)2 , les infrastructures en place ne suffisent plus au traitement dans les normes de l’ensemble des gisements. Cette situation entraîne une saturation des dispositifs actuels de traitement par enfouissement et par incinération, à l’heure où les contraintes environnementales et réglementaires se font de plus en plus prégnantes et où les besoins de financement croissants nécessitent la recherche de solutions innovantes. Le contexte appelle donc, outre la consolidation des filières existantes et la mise en place de nouvelles filières, à une modification des comportements des usagers.

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