Après une année de reprise, l’économie martiniquaise maintient son cap en 2022. L’indicateur du climat des affaires atteint son plus haut niveau depuis 2007 à 108,6 points en moyenne. Malgré les contraintes du début d’année, le 1er trimestre à été très dynamique dans la poursuite du rattrapage post-Covid. Cette dynamique de reprise a ensuite connu une inflexion, l’activité a continué à progresser, mais à un rythme moins élevé. Le contexte inflationniste (4,2 % en moyenne annuelle) a contribué au niveau élevé de l’ICA tout à long de l’année, même si la progression des prix de vente semble avoir atteint un point d’inflexion au dernier trimestre. L’activité a fait mieux que résister, soutenue par une demande très dynamique. Reflet de cette conjoncture économique favorable, le marché du travail, de l’emploi, ou encore les intentions d’investir sont très bien orientés. Les secteurs d’activité évoluent toujours en ordre dispersé. Le secteur tertiaire a bénéficié du dynamisme de la consommation. Le BTP a connu une année délicate dans un contexte d’activité atone. Enfin, le secteur touristique connaît une année de reprise après deux années de restrictions qui avaient fortement affecté son activité. l’activité bancaire a été soutenue au cours de l’année.
En 2021, la croissance redémarre en Martinique. L’indicateur du climat des affaires se hisse dès le premier semestre au-dessus du seuil d’expansion de l’activité. Le chiffre d’affaires du secteur marchand rejoint son niveau de 2019. Le taux de chômage atteint son plus bas historique au 4e trimestre (hors confinement de mars 2020).
Toutefois, ce redémarrage s’effectue en ordre dispersé. La recrudescence de la circulation du coronavirus et des cas de décès lors de la 4e vague affaiblit la dynamique économique au second semestre. Contrairement aux autres secteurs, l’hôtellerie, la restauration et l’animation ne voient pas leur situation s’améliorer. Par ailleurs, l’activité est encore largement soutenue par les mesures d’urgence (comme l’activité partielle, le prêt garanti par l’État) et de stimulus (comme le plan France relance). Dans ce contexte, le rebond des prix de l’énergie importée, de la hausse des cours mondiaux d’hydrocarbures et le renchérissement du fret de marchandises pèsent sur le rétablissement de l’activité et contribuent en fin d’année à réactiver les revendications sociales.
Comme le roseau de la fable de La Fontaine, l’économie martiniquaise a plié bas en 2020 sous l’impact de la crise sanitaire. Au plus fort de la crise, qui coïncide avec le premier confinement, la baisse d’activité atteindrait -20 % et prélèverait au moins 3 points au produit intérieur brut de la région. Les fermetures des commerces et la limitation des déplacements ont significativement affecté la consommation des ménages. Dans ce contexte, l’indicateur du climat des affaires (ICA) connaît sa plus forte (...)
Cette note vise à présenter les caractéristiques de l’économie martiniquaise. Elle décrit son histoire, son organisation institutionnelle et dresse un panorama des principaux indicateurs macroéconomiques, sectoriels et bancaires.
Par exemple, un état des lieux de la démographie du territoire permet de mettre en évidence la baisse et la diminution de la population.
De même, l’analyse des chiffres du chômage et des secteurs d’activité décrit une amélioration de la situation depuis 5 ans d’une part et une (...)
Alors que l’année 2016 avait été marquée par une diminution globale des prix (-0,2 % en moyenne annuelle), les prix à la consommation repartent à la hausse en 2017 (+0,7 %). Ce retour de l’inflation s’explique principalement par la progression du cout de l’énergie (+7,5 %).
Si l’inflation est plus faible qu’au niveau national (+1,0 %), le niveau général des prix demeure plus élevé (+12,3 % selon l’Insee – enquête de comparaison spatiale des prix de 2015 – avec une différence encore plus marquée pour les (...)
Au vu des bouleversements que ne manquera pas de charrier la crise sanitaire du COVID-19 dans les mois et années à venir, peu d’observateurs se souviendront des performances solides, certes à l’échelle modeste des dernières années, qu’aura livrées l’économie martiniquaise en 2019. Après trois années de baisse, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’est significativement redressé et élevé tout au long de l’année au-dessus de sa moyenne de long terme, suggérant un franc regain d’optimisme parmi les chefs (...)