Après une année 2012 sans croissance, l’économie martiniquaise ne retrouve pas, en 2013, le dynamisme de reprise qui permettrait d’enrayer la progression du chômage et de retrouver les niveaux d’avant la crise de 2009.

L’indicateur du climat des affaires s’améliore, mais les prévisions d’investissement des entreprises restent en retrait : faute de perspectives favorables à moyen terme, les chefs d’entreprise limitent les investissements au renouvellement de l’outil de production. Globalement, la faiblesse de la demande intérieure pénalise l’activité
économique.

La conjoncture reste morose dans la plupart des secteurs : la situation demeure difficile dans le BTP ; l’agriculture et l’industrie enregistrent des résultats contrastés ; l’activité commerciale ralentit. Seul le secteur du tourisme connaît un regain de dynamisme en 2013.

En dépit d’un environnement conjoncturel toujours jugé dégradé et d’une croissance du taux de créances douteuses, les banques maintiennent globalement leurs concours au financement de l’économie. L’encours des crédits aux entreprises est toutefois en recul, alors que ceux des crédits aux ménages et aux collectivités est en progression. Parallèlement, la collecte des avoirs de la clientèle reste favorablement orientée.

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