À Mayotte, le microcrédit professionnel se présente comme une alternative pour les porteurs de projets qui ne peuvent accéder aux financements bancaires classiques. Soumises à des contraintes de rentabilité et au respect d’exigences prudentielles, les banques sont souvent peu enclines à octroyer des financements en faveur notamment de populations en situation de fragilité. Or, le profil sociodémographique de la population mahoraise (proportion élevée de jeunes, de personnes en situation irrégulière et de très faibles revenus, etc.), conjugué à la structure de son économie (tissu d’entreprises composé à 90 % de TPE), ne permet pas, dans la grande majorité des cas, d’apporter aux établissements de crédit le niveau de garanties exigé.

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