L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) publie le second rapport annuel portant sur les délais de paiement pratiqués par les entreprises et les organismes publics des départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion, de Mayotte, ainsi que des collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Les retards de paiement dans les départements et régions d’outre-mer restent courants. En 2016, 40 % des entreprises ultramarines subissent un retard de paiement. Dans ce contexte, l’IEDOM souligne l’impact des délais de paiement sur les tissus économiques ultramarins, structurellement plus fragiles que celui de l’hexagone. Au regard des évolutions retracées, la problématique est surtout celle des délais de paiement du secteur public local et notamment ceux des établissements publics de santé. La nécessité d’endiguer la dégradation de leur situation financière et d’accroître l’efficience des organisations est à cet égard clairement posée.

Globalement, les délais de paiement tendent à s’améliorer à Mayotte en 2016. Toutefois, ils restent structurellement élevés. En effet, bien qu’en baisse depuis 2012, les délais clients à Mayotte s’élèvent à plus de 64 jours en 2016. Concernant les délais fournisseurs, les entreprises règlent ces derniers plus rapidement qu’en 2015 (-5 jours). Les délais fournisseurs enregistrés restent néanmoins assez éloignés de la durée légale de 60 jours définie par la loi de modernisation de l’économie.

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