La quasi-totalité des communes ont fermé leurs établissements à l’appel de plusieurs élus, alors que l’île est le théâtre régulier d’affrontements entre bandes ou avec les forces de l’ordre. L’appel a été entendu par les maires, dont 15 sur 17 ont signé un arrêté pour fermer les écoles. Madi Madi Souf, président de l’association des maires de Mayotte est à l’origine du mouvement. Des collectifs citoyens mahorais se sont associés à l’action en appelant la population à se rassembler à Mamoudzou, le chef-lieu du département, où quelques 200 personnes ont manifesté pour dénoncer l’insécurité.