La lettre de l'Institut d'émission
Juillet 2020

 
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 La voix des Banques centrales

Les Echos et Handelsblatt : Construisons maintenant l’avenir des paiements européens

Burkhard Balz, membre du Directoire de la Deutsche Bundesbank
Sylvie Goulard, Sous-Gouverneure, Banque de France

La manière dont nous travaillons, apprenons, faisons des affaires et des achats a radicalement changé ces derniers mois. La numérisation de notre vie quotidienne s’est accentuée durant la pandémie de COVID19, renforçant des tendances préexistantes. Les consommateurs se détournent de plus en plus des paiements en espèces, ils utilisent davantage leurs cartes de paiement, mais aussi leurs téléphones, même à la boulangerie. Les commerçants ont souvent joué un rôle moteur dans cette transformation en demandant à leurs clients, par mesure de précaution, de payer sans contact par carte ou par mobile. De plus, l’impératif de « rester à la maison et de garder ses distances » a accéléré les achats en ligne, accroissant ainsi le nombre de paiements électroniques. Il est probable que ces nouvelles habitudes persistent au-delà de la pandémie.

Parallèlement à leurs missions plus connues touchant à la politique monétaire et à la stabilité financière, les banques centrales sont chargées de garantir l’efficacité et la sécurité des moyens de paiement. En période ordinaire comme durant les crises, nous veillons à ce que, tout en fournissant des espèces en quantité suffisante, des solutions numériques innovantes soient accessibles. De nos jours, la majorité des paiements électroniques passent en Europe par des plateformes technologiques et des systèmes de carte internationaux. Les évolutions actuelles des comportements et la progression rapide de la numérisation contribueront à amplifier ce phénomène à l’avenir, ce qui posera de multiples défis à l’ensemble des sociétés européennes ainsi qu’aux régulateurs et aux autorités.

La pandémie a rendu plus claire encore la nécessité pour l’UE de préserver le fonctionnement ininterrompu des infrastructures fondamentales et la continuité des services essentiels, notamment de systèmes de paiement indépendants. Dépendre de prestataires non européens pourrait mettre en péril la souveraineté européenne.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

La Banque de France publie son Rapport de l’Observatoire de l’inclusion bancaire 2019

Permettre à toute personne de bénéficier des services bancaires indispensables, préserver nos concitoyens du risque d’isolement inhérent à l’exclusion financière, protéger et accompagner les plus fragiles d’entre eux, telles sont les missions auxquelles participe, depuis sa création, l’Observatoire de l’inclusion bancaire. Elles sont plus que jamais d’actualité. Dans la période de confinement que nous avons traversée, chacun aura pu mesurer le besoin de solidarité, d’attention à l’autre, mais aussi notre force collective. La Banque de France s’est mobilisée, tout entière, pour assurer la continuité de ses missions au service de l’inclusion bancaire des particuliers, ainsi que l’ensemble des travaux entamés avec les associations et les professionnels, au sein de l’Observatoire. Ils s’articulent sur les trois piliers des politiques d’inclusion financière : l’accès aux services de base, la protection des consommateurs, l’éducation financière du public.

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La production industrielle en hausse de 12,4% dans la zone euro et de 11,4% dans l’UE

En mai 2020, quand les États membres ont commencé à alléger les mesures du confinement liées au Covid19, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 12,4% dans la zone euro et de 11,4% dans l’UE, par rapport à avril 2020, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. En avril 2020, la production industrielle avait chuté de 18,2% tant dans la zone euro que dans l’UE. En mai 2020, par rapport à mai 2019, la production industrielle a diminué de 20,9% dans la zone euro et de 20,5% dans l’UE.

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Vers une Europe plus résiliente

Poul M. Thomsen

L’Europe, tout comme le reste du monde, est confrontée à une crise prolongée. Tant que la pandémie de COVID19 persistera, nous devrons, que nous le voulions ou non, maintenir une forme de distanciation sociale. À cela s’ajoutent des perturbations constantes des chaînes d’approvisionnement et d’autres problèmes qui prolongent une situation déjà difficile. D’après des projections actualisées du FMI publiées le mois dernier, le PIB réel dans l’UE devrait se contracter de 9,3 % en 2020, puis s’accroître de 5,7 % en 2021 et ne retrouver son niveau de 2019 qu’en 2022. La reprise pourrait s’accélérer si l’on découvrait un traitement efficace ou un vaccin contre la COVID-19, mais elle pourrait aussi ralentir en cas de nouvelles grandes vagues d’infection.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication du Tendances conjoncturelles du premier trimestre 2020

Au 1er trimestre 2020, sous l’effet de la crise sanitaire, l’indicateur du climat des affaires (ICA) accuse sa plus forte chute depuis sa création. Il s’inscrit en baisse de 36,1 points par rapport au 4e trimestre 2019 et de 49,9 points sur un an. L’indicateur s’inscrit ainsi à 12 points en dessous du niveau atteint durant la crise de 2009. Les résultats du 2e trimestre devraient reculer à nouveau.

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Publications partenaires

 Actualités économiques locales

La Société Générale de Banque aux Antilles (SGBA) devient la Banque des Caraïbes, nouvelle marque installée par le groupe américain My Money Bank

My Money Bank, Banque indépendante du Groupe Promontoria MMB controlé par le fonds d’investissement américain Cerberus Capital Management, a finalisé le 02 mars 2020 l’acquisition des titres de Société Générale de Banque aux Antilles (SGBA), filiale initialement détenue à 100% par le groupe Société Générale. Cette opération a concerné les 130 salariés des 5 agences des Antilles-Guyane.

Pour rappel, My Money Bank opère dans le financement de l’économie réelle dans les territoires d’Outre-Mer par l’intermédiaire de ses filiales locales en Guyane Française, Martinique, Guadeloupe (Somafi-Soguafi) depuis 60 ans. Son portefeuille se compose d’une clientèle de particuliers (banque au quotidien, crédits, épargne et assurance), de professionnels (solutions de trésorerie, conseil et assurance) mais également d’entreprises (banque au quotidien, financement, placement, opérations internationales, et assurance).

La SGBA devient ainsi la Banque des Caraïbes. Celle-ci reste réglementée par les mêmes organismes de contrôles (ACPR, Banque de France, IEDOM, etc.) que les autres banques de la place.

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L’octroi de mer remis en question

Le 31 décembre 2020, la permission d’exonérer de l’octroi de mer certains produits locaux, ou de le réduire, sera réexaminée par l’Europe. Pour rappel, ce dispositif vise à compenser les surcoûts d’une production locale liés à l’insularité, à l’absence d’effet volume en raison de la taille des marchés et du renchérissement des coûts d’importation eu égard au transport des marchandises. Il est considéré par certains Etats membres comme une entrave à leurs exportations.

Pour information, les douanes de Guadeloupe ont présenté leur bilan 2019 le 30 juin dernier. Ce sont près de 635 millions d’euros de taxes et de droits sur les marchandises qui entrent sur le territoire. Elles rétrocèdent 70 % de ces recettes aux collectivités locales : Région, Département et Communes soit près de 445 millions d’euros. Les services douaniers enregistrent les déclarations des importations et, de fait, collectent l’octroi de mer externe (celui payé par les importateurs) qui est en constante augmentation.

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Convention sécheresse-COVID-19 et soutien de la Région Guadeloupe au secteur agricole

Depuis le 6 juillet, La Collectivité régionale, en concertation avec l’Iguavie, l’interprofession guadeloupéenne de la viande et de l’élevage, a mis en place l’opération « Aliment bétail 2020 », pour aider les éleveurs de bovins et de petits ruminants, impactés par la crise sanitaire et souffrant actuellement de la sécheresse qui sévit depuis le mois d’avril.

C’est Jean-Marie Hubert, Président de la commission agriculture, pêche et de développement rural de la Région Guadeloupe qui a signé le 27 juillet la convention à Petit-Canal. Douze tonnes d’aliments pour bétail ont été distribuées sur place aux éleveurs de la Grande-Terre.

Ce plan, prévoyant la mise à disposition d’aliments concentrés, concerne la Guadeloupe continentale, l’île de Marie-Galante ainsi que l’île de La Désirade. Le coût total s’élève à 187 844 euros pour la collectivité régionale.

Globalement, 1 904 éleveurs bénéficient gratuitement, sur une durée de 8 semaines et pour une quinzaine de jours, de plus de 496 tonnes d’aliments. Les interprofessions regroupées au sein de l’Iguavie bénéficieront de ce dispositif, mais l’opération concerne aussi les éleveurs hors organisation.

Par ailleurs, s’inscrit également dans cette politique régionale, la construction actuelle du barrage de Moreau, financée à hauteur de 8 millions d’euros par la Région. Ce projet alimentera en eau les agriculteurs de la Côte-au-vent. A l’unanimité, la Collectivité a aussi récemment voté en commission permanente le versement d’une subvention d’un million d’euros à la Chambre d’agriculture.

 Actualités économiques régionales

Un bouclier qualité-prix instauré pour la première fois à Saint-Martin

En février 2020, des négociations ont eu lieu entre les représentants de la grande distribution, les opérateurs du fret, les transitaires et les transporteurs. C’est la première fois que le Bouclier qualité-prix (BQP), dispositif de lutte contre la vie chère mis en place dans les territoires ultramarins depuis 2013, est mis en œuvre à Saint-Martin.

Il est fondé sur un accord de modération des prix entre l’Etat et les distributeurs. Pour Saint-Martin, il a été signé le vendredi 17 juillet entre la Préfète des Îles du Nord Sylvie Feucher et le représentant de l’enseigne Super U, Alain Grezeleau, directeur du magasin de Hope Estate.

Pour le moment, seule l’enseigne Super U proposera ce dispositif. Le prix du panier global est fixé à 97 euros et ne pourra être incrémenté. Le coût de chaque sous-panier restera toujours identique, même si les prix des différents produits évoluent. Les produits seront signalés en magasin par le logo Bouclier qualité-prix.

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1 312 entreprises ont bénéficié du fonds de solidarité à Saint-Barthélemy

Le Fonds de solidarité, abondé par l’Etat et les collectivités locales, a permis aux petites entreprises de recevoir en moyenne 1 500 euros durant la période de confinement. 1 312 sociétés de l’Île ont pu bénéficier de ce dispositif pour un total de 1, 839 million d’euros.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication du Rapport Annuel 2019

Le rapport annuel 2019 (édition 2020) de l’IEDOM à été publié sur notre site. Il présente les caractéristiques structurelles de la Guyane et dresse un panorama de son économie. Il détaille ensuite les différents secteurs d’activité ainsi que les évolutions monétaires et financières pour l’année 2019.

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 Actualités économiques locales

La moitié de la population guyanaise sous le seuil de pauvreté

D’après l’Insee, en 2017, la moitié de la population guyanaise vivait sous le seuil de pauvreté local, établit à 1 010 € par mois. Parmi cette population, 30 % vivait avec un faible niveau de vie (de 1 010 € à 550 €) et 23 % avec un très faible niveau de vie (inférieur à 550 €).

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Nouveau report au centre spatial

Après plusieurs reports, la cinquième campagne 2020 Vega VV16 est reprogrammée au 17 août.

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Visite du Premier ministre en Guyane

Le nouveau Premier ministre Jean Castex, accompagné des ministres de la Santé et de l’Outremer, est venu en Guyane le 12 juillet.

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Hausse des prix des carburants et de la bouteille de gaz

À compter du 1er juillet 2020, l’arrêté préfectoral fixe le prix de vente au détail pour le gazole à 1,25 €/litre (+5 centimes par rapport au mois précédant) et à 1,43 €/litre pour l’essence (+6 centimes par rapport au mois précédant).

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 Actualités économiques régionales

Dernière offre pour la négociation de la dette argentine, dans un contexte économique difficile

Depuis le 22 mai 2020, date à laquelle 66 milliards de dettes sont arrivées à échéance, l’Argentine est en défaut de paiement. Dans ce contexte, une offre de restructuration de la dette a été présentée aux créanciers de l’Argentine le 7 juillet. Une réponse est attendue avant le 4 août.

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Tensions entre l’Europe et le Venezuela

La justice britannique a refusé l’accès aux réserves d’or vénézuéliennes gardées par la Banque d’Angleterre (près d’un milliard de dollars), ne reconnaissant pas l’autorité du président dirigeant Maduro sur sa gestion. En effet, la justice britannique reconnait Juan Guaido, actuellement en exil, comme président par intérim du pays.

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Chan Santokhi officiellement élu président

La passation de pouvoir a été faite le 16 juillet entre l’ancien président Désiré Bouterse, et le nouveau Chan Santokhi.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Cout du crédit aux particuliers : des taux toujours bas au 1er trimestre 2020

Au premier trimestre de 2020, le niveau des taux moyens des nouveaux crédits à l’habitat reste historiquement bas (1,47 % ; -1 pdb) . Leur montant moyen s’élève à environ 139 200 euros, pour une durée moyenne de 17 ans et 4 mois.
Le taux moyen des nouveaux prêts personnels et autres crédits échéancés à la consommation affiche une hausse de +10 pdb pour s’établir à 3,95 %. Ces financements présentent une durée moyenne de près de 5 ans et un montant moyen avoisinant les 16 500 euros.
La publication est disponible sur le site de l’IEDOM Martinique.

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Réunions de la place bancaire et du comité consultatif de l’agence IEDOM

Le 1er juillet 2020, l’agence IEDOM de Martinique tenu en visioconférence une réunion de la place bancaire martiniquaise. Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter aux banquiers l’analyse de la banque centrale et du Cerom concernant l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur les économies mondiale, nationale et locale ainsi que la réponse financière à ce choc. La réunion a également permis de faire un point sur la situation financière des collectivités locales avec M. Nicolas PICCHIOTTINO, directeur de l’Agence Française de Développement.
Le 2 juillet 2020, le comité consultatif de l’agence IEDOM de Martinique (les représentants des principaux secteurs économiques) a été réuni en visioconférence. La réunion a eu pour but de débattre de l’impact de la crise du Covid-19 sur sur les différents secteurs d’activité de l’économie martiniquaise.

 Actualités économiques locales

Emploi salarié : -1,8 % au 1er trimestre 2020

Selon l’INSEE, la Martinique a perdu 2 200 emplois (-1,8 %) sur le premier trimestre de 2020, notamment en raison des mesures de restriction de l’activité liées à la crise sanitaire, en vigueur depuis le 16 mars. Cette baisse provient principalement de la suppression nette de 2 100 (-2,5 %) emplois dans le secteur privé et dans une moindre mesure dans le secteur public avec -100 emplois (-0,3%). Excepté le secteur industriel (+0,5 %), tous les secteurs d’activité (hors intérim) ont perdu des emplois et tout particulièrement le bloc « commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles » (– 3,7 %, soit -500 emplois) et les services aux ménages (– 2,5 % soit -200 emplois). Comparativement, l’emploi salarié en Guadeloupe et en Guyane a également diminué avec respectivement -2,7% (-3 300 emplois) et -1,2% (-700 emplois). La publication INSEE est disponible en ligne.

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28,6 % des martiniquais vivent en dessous du seuil de pauvreté monétaire

Selon l’INSEE, en 2017, en Martinique, 28,6 % des habitants (14,1 % dans l’Hexagone) soit 96 400 personnes ont un niveau de vie inférieur à 1 041 € par mois par unité de consommation. Les jeunes et les familles monoparentales sont les plus concernés dans la mesure où 47 % des membres des ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans et 41 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Les inégalités de niveau de vie en Martinique sont par ailleurs plus fortes que dans l’Hexagone. En effet, les 10 % les plus riches gagnent au moins 4,2 fois plus que les 10 % les plus pauvres contre 3,4 fois dans l’Hexagone. Les disparités se retrouvent également au niveau géographique avec les communes les plus modestes se situant au nord et au sud de l’île. La publication INSEE est disponible en ligne.

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Covid-19 : plus d’un milliard d’euros de soutien à l’économie martiniquaise

Au 17 juillet, l’État a garanti 683 M€ de prêts bancaires (PGE) à 2 718 entreprises dont environ 87 % de très petites entreprises (TPE). De plus, les banques ont octroyé 163 M€ de moratoires sur les remboursements de crédits des entreprises. L’aide financière se monte ainsi à un total de 846 M€. Par ailleurs, d’après la préfecture de Martinique, l’Etat a financé à fin juin 98 M€ d’aides directes (activité partielle et fonds de solidarité) et 97 M€ de reports d’échéances fiscales et sociales.
Les différents dispositifs mis en place, les PGE, les moratoires, la mise en activité partielle, l’aide aux TPE, aux indépendants, aux professions libérales et aux micro-entrepreneurs via le fonds de solidarité, les délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts directs) ainsi qu’une garantie des recettes fiscales liées à l’octroi de mer aux collectivités, représentent ainsi un soutien à l’économie martiniquaise dépassant le milliard d’euros.

 Actualités économiques régionales

Un chômage à 13,5% à fin 2020 en Amérique latine et dans la Caraïbe

Selon la CEPALC, le chômage devrait atteindre 13,5 % à fin 2020, soit une hausse de 2 points par rapport aux estimations d’avril dernier et de 5,4 points de pourcentage par rapport à 2019 (8,1 %). Dans la Caraïbe, la crise du Covid-19 a eu d’importantes conséquences économiques, notamment sur le tourisme qui est le secteur le plus touché avec une baisse de 39 % des visites de touristes internationaux. Les économies insulaires en développement de la région, telles qu’Antigua-et-Barbuda ou Sainte-Lucie, où le tourisme représente respectivement 90 % (45 % du PIB) et 78 % (40% du PIB) des emplois, ont été fortement impactées. Pour rappel, selon les dernières estimations de croissance de la CEPALC, le PIB de la Caraïbe (hors Guyana) se contracterait de 7,9 % en 2020. Le rapport de la CEPALC est disponible en ligne.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Le microcrédit à Mayotte : outil d’inclusion sociale et professionnelle

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) publie une étude sur le microcrédit professionnel et ses impacts sur les projets de création et de développement d’entreprises à Mayotte. Dans une perspective plus globale, elle permet également de dresser un panorama des dispositifs d’accompagnement et des acteurs qui gravitent autour de la création et du développement d’entreprises. Elle procède de l’analyse des données collectées auprès de l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) et s’appuie sur une série d’entretiens et d’échanges menés avec plusieurs structures mahoraises d’accompagnement à la création et au développement d’entreprises.

Pour plus d’informations, consulter la publication en ligne sur le site de l’IEDOM.

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Tendances conjoncturelles du 4e trimestre 2019 : Le repli du climat des affaires suscite la prudence des chefs d’entreprise

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) publie les tendances conjoncturelles du 4e trimestre 2019 à Mayotte. Cette publication fait état de l’environnement des affaires et des évolutions conjoncturelles au cours du trimestre.

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L’économie de Mayotte en 2019 : une année de transition

L’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM) publie une synthèse de la situation économique et monétaire de Mayotte en 2019.

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 Actualités économiques locales

Enquête INSEE sur les revenus et la pauvreté à Mayotte en 2018 : Les inégalités de niveau de vie se sont creusées

Le niveau de vie médian des habitants de Mayotte est six fois plus faible que celui de métropole. Il baisse par rapport à 2011, alors qu’il avait nettement progressé auparavant. Les écarts de niveau de vie entre les plus aisés et les autres, déjà élevés en 2011, se sont encore accrus. D’un côté, le niveau de vie plafond des 40 % les moins aisés est 20 % plus faible qu’en 2011. De l’autre, le niveau de vie plancher des 10 % les plus aisés a augmenté de 50 %.

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Mise en place du statut auto-entrepreneur à Mayotte

Depuis le 15 avril 2020, les entrepreneurs mahorais peuvent adopter le statut d’auto-entrepreneur. Cette structure d’entreprise simplifiée s’adapte parfaitement au tissu socio-économique mahorais, où les entrepreneurs sont souvent freinés par la complexité des démarches administratives. Ce statut juridique s’accompagne d’un régime fiscal avantageux, d’une exonération des cotisations sociales pendant 24 mois, et offre la possibilité d’exercer un métier en parallèle. Les acteurs du monde économique à Mayotte espèrent que ce nouveau statut encouragera la formalisation des petites entités de production et de vente.

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L’équilibre financier des communes fragilisé par la crise

La santé financière des communes mahoraises a été mise à mal par la crise du Covid-19. La baisse des recettes liées à l’octroi de mer et la taxe sur les carburants a détérioré leurs trésoreries et révélé l’étroite dépendance des communes vis-à-vis de ces taxes. En moyenne, à Mayotte, l’octroi de mer rapporté représente 38,8 % de leurs recettes. Au mois d’avril 2020, le montant de l’octroi de mer s’est élevé à 5 millions d’euros, soit 21 % de moins par rapport au mois d’avril de l’année dernière. Afin de compenser ces baisses de recette, le gouvernement a octroyé 110 millions d’euros aux territoires d’outre-mer. Dans ce département, la recette fiscale est très inférieure à ce que les communes devraient réellement recevoir, en comparaison avec leurs homologues métropolitaines et d’outre- mer. Cela s’explique en partie par l’adressage encore largement insuffisant.

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L’AFD et le gouvernement déploient l’Initiative "Outre mer en commun"

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et le directeur général de l’agence française de développement, Rémy Rioux, ont lancé lundi 28 mai l’initiative “Outre-mer en commun”. Dotée d’un milliard d’euros, cette enveloppe doit permettre de répondre à l’urgence sanitaire et économique, tout en soutenant la relance par de nouveaux investissements publics.

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L’impact économique immédiat de la crise sanitaire liée au Covid-19 à Mayotte

La baisse de l’activité à Mayotte, mesurée par l’INSEE, en mai, s’élève à 18 %, soit pratiquement deux fois moins qu’en métropole. Néanmoins, ce chiffre doit être relativisé au vu de la structure de l’économie locale où les services non marchands, tels que l’administration, l’emploi public, pèsent deux fois plus qu’en métropole. En effet, le secteur marchand a été touché avec la même ampleur qu’en métropole, soit 35 % de baisse d’activité. La construction et l’hébergement-restauration sont les deux secteurs les plus touchés, avec une perte de 90 % de leur activité par rapport à la normale.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

La grande distribution alimentaire à La Réunion, de bonnes performances économiques et financières

L’Iedom publie une étude sur les performances économiques et financières de la grande distribution alimentaire à La Réunion. Si ce secteur est relativement jeune sur l’île, les ménages réunionnais privilégient aujourd’hui les grandes surfaces alimentaires (GSA) pour faire leurs courses. On compte 18 hypermarchés et 77 supermarchés en 2019 pour un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros en 2018. Le secteur affiche un taux de marge commerciale supérieur à celui observé en France métropolitaine (21,4 % contre 19,1 %). Les GSA réunionnaises bénéficient également d’un taux d’excédent brut d’exploitation médian plus élevé (4,8 % contre 2,1 %). Leur structure financière est solide, caractérisée par des fonds propres à hauteur de 31 % du total du bilan. Leur trésorerie représente 6,8 % du CA en médiane contre 5,4 % en métropole.

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Nouvelle évaluation de l’impact économique de la crise sanitaire à La Réunion

Dans le cadre du partenariat Cerom, l’Iedom, l’Insee et l’AFD publient une nouvelle évaluation de l’impact économique de la crise Covid. Suite au déconfinement, l’économie réunionnaise entame un redressement progressif. La perte d’activité par rapport à une situation "normale" est évaluée à 10 % en juin contre 28 % au cœur du confinement. La consommation des ménages repart à la hausse, permettant au secteur du commerce de se redresser. En revanche, la reprise est plus lente dans les secteurs de la construction, des transports et du tourisme.

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 Actualités économiques locales

Une baisse de l’emploi salarié historique, mais limitée par un recours massif à l’activité partielle

Le recours à l’activité partielle a été massif à La Réunion dès le début du confinement. Il a concerné jusqu’à 42 % des salariés (69 000 personnes) et a permis, au moins pour le moment, de préserver une part des emplois. A la fin du premier trimestre 2020, l’emploi salarié baisse de 0,8 % (-2 200 emplois). Cette baisse concerne en particulier le secteur privé (-1,3 %), mais reste deux fois moins importante qu’en métropole. La grande majorité des destructions d’emploi concerne l’intérim et les emplois ajustables à court terme (commerce, hôtellerie-restauration). En conséquence, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits s’est accru de 2,3 % entre fin février et fin mai, une hausse moindre qu’au niveau national (+7,9 %).

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Bilan des immatriculations de véhicules neufs en 2018 et 2019

Les immatriculations de voitures particulières neuves progressent en 2019 (+5,2% contre 3,3% en 2018). Elles atteignent leur plus haut niveau depuis 20 ans. Cette hausse concerne principalement les voitures à essence. Les véhicules diesel représentent un tiers des immatriculations neuves en 2016 contre 64% il y a quatre ans. Les voitures hybrides et électriques représentent 7,6% des immatriculations neuves. Les émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs sont en hausse en 2018 et 2019 et le parc de voitures particulières de moins de seize ans en circulation est estimé à 360 000 véhicules.

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Bilan énergétique 2019 de La Réunion

L’année 2019 est une année particulièrement sèche pour La Réunion, entrainant une diminution de la production hydroélectrique. Ainsi, en 2019, la part des énergies renouvelables a baissé de 5,3 points par rapport à 2018, bien que la quantité de bagasse livrée aux centrales thermiques ait quant à elle augmenté. La production électrique provient à 68,8 % d’énergies fossiles et à 31,2 % d’énergies renouvelables. La nouvelle turbine à combustion d’Albioma a produit 0,2 % de l’électricité à partir de bioéthanol local pour sa première année de fonctionnement. Le parc photovoltaïque de l’île a connu sa plus forte augmentation depuis 2015 : +7,1 MW ont été raccordés, soit une hausse de 3,6% de la puissance photovoltaïque. Le secteur des transports (routier, maritime, aérien) reste le premier consommateur d’énergie (64%) et produit 48% des émissions de CO2.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Réouverture de l’agence de Saint-Pierre-et-Miquelon

Après 6 semaines de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19, l’agence de Saint-Pierre-et-Miquelon a rouvert le lundi 27 avril 2020. En effet, compte tenu de l’absence de circulation du virus, le déconfinement est survenu plus tôt sur l’archipel.

Dès le 17 mars, les bureaux de l’IEDOM avaient fermé au public. L’ensemble du personnel est resté chez lui et 70 % des employés ont fait du télétravail. Les activités fiduciaires ont été maintenues en fonctionnement dégradé en accord avec les banques de la place avec une demi-journée d’ouverture par semaine. Les opérations comptables et de gestion étaient effectuées lors d’une autre demi-journée de la semaine. Les activités de soutien aux entreprises ont été effectuées à distance.

Aujourd’hui, l’activité est revenue à la normale.

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Publication de la Synthèse annuelle de l’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2019

En avril 2020, l’IEDOM a publié sa Synthèse annuelle de l’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2019. Cette note présente l’évolution conjoncturelle des principaux indicateurs macroéconomiques et sectoriels de l’archipel sur l’année.

En 2019, les incertitudes autour de l’activité économique de l’archipel se sont en partie dissipées avec une saison estivale particulièrement dynamique. L’activité, morose depuis deux ans, connait un regain impulsé par un rebond de la consommation, un retour de l’investissement des entreprises et une activité sectorielle dynamique.

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Publication du Rapport annuel 2019 de Saint-Pierre-et-Miquelon

L’IEDOM a publié en juin 2020 son Rapport annuel de l’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2019. Ce document dresse le bilan de la situation économique et financière de l’archipel en 2019, au travers de données chiffrées et d’analyses sectorielles. En 2019, l’activité économique à Saint-Pierre-et-Miquelon a connu un regain significatif. Les principaux indicateurs conjoncturels et les indicateurs de l’activité sectorielle sont bien orientés.

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 Actualités économiques locales

Les étapes du déconfinement à Saint-Pierre-et-Miquelon

Le 27 avril 2020, deux semaines avant l’Hexagone, la population de l’archipel a été déconfinée en raison de l’absence de circulation du virus. Le déconfinement progressif s’est poursuivi tout au long du 2ème trimestre.

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Les entreprises à l’honneur

Du nouveau et des récompenses pour les entreprises de l’archipel. Deux entreprises ont été créées sur des marchés encore inexploités : une maison d’édition et une savonnerie. À Saint-Pierre et à Miquelon, 23 entreprises s’engagent pour le développement durable, recevant ainsi le label « Éco-défis ». Enfin, la Brasserie Artisanale de l’Anse décroche de nouveau le bronze pour une de ses bières.

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Mise en lumière du patrimoine de l’archipel

Le patrimoine de l’archipel est valorisé par différents projets. Tout d’abord, l’inscription de la cathédrale de Saint-Pierre au Loto du patrimoine qui permettra de récolter des fonds pour sa rénovation. Puis la préparation du dossier d’inscription de Saint-Pierre-et-Miquelon sur la liste indicative française au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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 Actualités économiques régionales

Les taux directeurs canadien et américain restent inchangés

Le 3 juin, la Banque du Canada (BoC) a annoncé qu’elle maintenait son taux cible à sa valeur plancher de 0,25 %. Au trimestre précédent, la BoC avait abaissé à 3 reprises son taux sur une période d’un mois. Le 10 juin 2020, la Réserve Fédérale américaine (Fed) a maintenu son taux directeur dans la fourchette 0,00 % à 0,25 % après 2 baisses consécutives en mars.

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La croissance canadienne est en baisse

En raison de la pandémie de Covid-19, le Produit Intérieur Brut (PIB) canadien a diminué de 2,1 % au 1er trimestre 2020 après 3 trimestres de ralentissement (+0,1 % au 4e trimestre 2019, +0,3 % au 3e trimestre et +0,9 % au 2e trimestre).

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La monnaie unique se déprécie au deuxième trimestre 2020

Le taux de change EUR/CAD s’inscrit en baisse sur trois mois au deuxième trimestre 2020 (-1,9 % après +7,0 % au premier trimestre 2020) après 2 trimestres consécutifs de hausse. En glissement annuel, pour le 2e trimestre consécutif le taux de change s’apprécie au deuxième trimestre 2020 (+2,9 % après +4,1 % au 1er trimestre 2020). La monnaie unique s’échangeait au 30 juin 2020 à 1,5324 dollars canadiens.

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