Le ralentissement de la croissance au 4e trimestre s’explique en partie par l’interruption des services d’oléoducs, par des conditions de récolte défavorables, par des grèves à la fois dans le secteur des transports et dans le secteur automobile aux Etats-Unis et par les tensions commerciales mondiales.

Les dépenses des ménages demeurent élevées au 4e trimestre avec une hausse des dépenses globales (+0,5 %), impulsée par une augmentation des dépenses en services (+0,8 %). Le revenu disponible des ménages croît à la fin de l’année (+1,3 %) et leur taux d’épargne s’établit à 3,0 %. La croissance de l’investissement dans le logement a ralentit (+0,3 % contre +3,1 % au 3e trimestre). Les investissements des entreprises dans les machines et le matériel, dans les ouvrages de génie et dans les produits de propriété intellectuelle ont diminué (respectivement -3,6 %, -1,1 % et -0,8 %). Les volumes exportés et importés ont continué de se replier (respectivement -1,3 % et -0,6 %).

Le ralentissement de la croissance annuelle est attribuable principalement à l’affaiblissement du commerce international et de l’investissement. L’investissement dans le logement se contracte (-0,6 %) et l’investissement des entreprises dans les machines et le matériel et dans les produits de propriété intellectuelle sont en replis (respectivement -1,4 % et -4,7 %). Le commerce extérieur du Canada ralentit : la croissance des exportations tombe de 3,1 % en 2018 à 1,2 % en 2019 et celle des importations de 2,6 % à 0,3 %. Finalement la croissance du PIB est soutenue par la vigueur des dépenses des ménages (+2,1 %) qui bénéficient d’un marché du travail résilient ayant permis une augmentation de la rémunération des employés (+4,4 %).

Source : Statistique Canada