Le PIB du Canada reste inchangé, affichant une croissance nulle sur trois mois au 4e trimestre 2022. Le ralentissement de l’accumulation des stocks et le repli des investissements des entreprises en machines et matériel, et en logement contrebalancent la hausse des dépenses de consommation des ménages canadiens et l’amélioration des échanges extérieurs.

Sur un an, le PIB réel progresse compte tenu de la baisse de l’activité économique provoquée par la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021.

A la suite de niveaux records atteints au 2e et 3e trimestre, l’accumulation des stocks au 4e trimestre ralentit, impactant négativement la croissance du PIB. Les investissements des entreprises en machines et matériel chutent de -7,8 % sur trois mois pour le deuxième trimestre consécutif. L’investissement en logement baisse de façon plus modérée (-2,3 %). Sur un an, l’investissement en logement recule de -11,1 % en 2022 en lien avec les hausses répétées du taux directeur par la Banque du Canada.

Les dépenses des ménages augmentent de +0,5 % au 4e trimestre, tirées par la hausse des dépenses en biens durables (+3,4 %), notamment de véhicules. Dans l’ensemble, les dépenses de consommation progressent de +4,8 % en 2022, portées par les dépenses en services (+8,6 %) sous l’effet de la levée des restrictions sanitaires au 1e trimestre de l’année.

Les exportations croissent légèrement de +0,2 % sur trois mois tandis que les importations de biens et de services reculent (-3,2 %). Sur un an, les termes à l’échange, soit le ratio du prix des exportations sur celui des importations, progressent de +5,2 %.

En parallèle, la rémunération des salariés augmente au même rythme qu’au trimestre précédent (+1,2 %). En 2022, à l’échelle nationale, la rémunération salariale progresse de +9,5 %, soit à un taux semblable à 2021.

Source : Statistique Canada