Au 3e trimestre 2020 le PIB rebondit, enregistrant la hausse la plus importante depuis 1961, mais reste en deçà du niveau d’avant la pandémie. Cette hausse de l’activité économique canadienne est due à la relance de l’économie qui a entrainé une hausse des investissements immobiliers, des dépenses des ménages notamment en biens durables et des exportations.

Les dépenses des ménages ont augmenté de 13,0% mais restent inférieures au niveau d’avant la crise (-5,0% par rapport au 4e trimestre 2019). Cette hausse est principalement attribuable aux dépenses en biens durables qui ont connu leur croissance la plus forte jamais enregistrée (+38,0%). Le rebond des dépenses en services et en biens non durables est plus modéré (respectivement +9,6% et +4,4%). En raison de l’augmentation de la rémunération des salariés (+7,9 %) et des transferts gouvernementaux encore important, le taux d’épargne des ménages reste à un niveau élevé (14,6% contre 2,0 % au 4e trimestre 2019).

Du côté des entreprises, les investissements affichent une reprise que ce soit dans les logements non résidentiels, les machines et le matériel ou les produits de la propriété intellectuelle. Cependant, les niveaux restent inférieurs à ceux d’avant la pandémie.

Les exportations et importations se redressent (respectivement de +14,5% et +20,9% en volume). La reprise des exportations est liée à la hausse de la production intérieure et de la demande internationale en raison de la croissance dans les principaux pays partenaires du Canada. La hausse des importations est en majeure partie attribuable aux véhicules automobiles et pièces de véhicules automobiles (+192,1% en volume). Cependant, les volumes des exportations et importations reste en deçà des niveaux d’avant la crise.

Source : Statistique Canada