La décroissance du PIB au 1er trimestre de l’année s’explique par les mesures mises en place en mars pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 telles que la fermeture des entreprises non essentielles et des frontières, les restrictions de voyage, mais également par les grèves du personnel enseignant en Ontario débutées mi-janvier et par les barrages ferroviaires en février.

Les dépenses des ménages ont diminué de 2,3 %, leur plus forte baisse trimestrielle jamais enregistrée. Cela est attribuable aux pertes d’emploi et à la fermeture des nombreux magasins et services non essentiels qui a limité les occasions de consommer. Cette diminution a concerné les biens (-1,7 %) et les services (-2,8 %). Malgré une baisse de la rémunération des salariés, le revenu disponible des ménages croît de 0,4 %. Leur taux d’épargne est en hausse de 2,5 points passant de 3,6 % à 6,1 % au 1er trimestre 2020.

Du côté des entreprises, d’importantes baisses ont eu lieu pour les investissements d’appareils de communication et appareils d’audio et de vidéo (-16,8 %) et les investissements de machines et matériel industriels (-3,6 %). À l’inverse, les investissements d’aéronefs et autre matériel de transport ont augmenté (+12,9 %).

La baisse des exportations et des importations se poursuit de façon plus prononcée au 1er trimestre 2020 (respectivement de -3,0 % et -2,8 %) en raison des barrages ferroviaires de février, de la fermeture des usines de production et des frontières en mars, et de la baisse de la demande.

Source : Statistique Canada