Le 25 juin, l’État, par le biais du ministère des Outre-mer et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), a signé un protocole de financement des communes de Saint-Pierre et de Miquelon-Langlade dans le cadre du projet d’arrêt de brûlage des déchets à ciel ouvert. A travers cet accord, l’Etat s’engage à financer le projet à hauteur de deux millions d’euros, tandis que les mairies des deux communes participeront à hauteur de 500 000 euros.

Le projet prévoit que les déchets soient broyés et enrubannés puis dans un second temps valorisés, une étude en cours devant établir si de l’énergie peut être tirée de ces déchets résiduels. Si tel n’était pas le cas, ces déchets pourraient être revendus à l’extérieur du territoire. L’arrêt définitif du brûlage des déchets à ciel ouvert est prévu pour septembre 2022.

Aujourd’hui, à Saint-Pierre, 2 500 tonnes de déchets, dont 450 tonnes d’ordures ménagères résiduelles (« poubelle grise »), sont brûlées chaque année.

Source : Saint-Pierre-et-Miquelon la 1ère