De juillet à septembre, une doctorante en géographie (CNRS-BRGM) était présente sur l’archipel dans le cadre de sa thèse sur l’adaptation au changement climatique en milieu littoral avec le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ces trois mois lui ont permis de mener une enquête auprès des habitants pour recueillir des données sur les risques naturels observés et l’adaptation au changement climatique à venir. Les résultats de cette enquête seront présentés en 2020 et des ateliers collectifs en petit groupe sont prévus pour le début d’année 2020.

En août, trois scientifiques de l’Université de Floride, 2 français et 1 américain, sont restés 3 semaines pour effectuer des prélèvements sur les mammifères marins dans le but de déterminer leurs caractéristiques et comportements. Cette mission se poursuivra les deux prochains étés et permettra de comprendre de quelle manière les cétacés ont un impact sur l’écosystème et entrent en compétition avec les pêcheries.

L’Université d’été de l’Institut France-Québec maritime a pour mission de réunir les acteurs clés de la recherche en France et au Québec dans le domaine maritime. Sa première université d’été a eu lieu à Saint-Pierre-et-Miquelon en août sur le thème des risques côtiers et de la planification spatiale. Elle a regroupé 32 étudiants volontaires de 18 établissements québécois et français dans des domaines de recherches variés (biologie, géographie, géologie, océanologie). Les étudiants ont suivi des cours pratiques et théoriques pendant 1 semaine.

Après une première mission à Saint-Pierre et au Sud de Langlade l’an passé, une équipe du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) est revenue en septembre afin de continuer l’inventaire des sites archéologiques maritimes de l’archipel, cette fois-ci à Miquelon et sur l’isthme de Miquelon-Langlade. Ces recherches font partie d’une des missions du DRASSM qui est de constituer un inventaire dit de la carte archéologique nationale dans toutes les eaux françaises.

En septembre enfin, une équipe d’archéologues français et québécois, missionnés par le Ministère de la Culture et le préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon, ont mené des fouilles à l’Anse à Henry. Le site, occupé pendant 5000 ans, est aujourd’hui marqué par une forte érosion. Cette mission a également permis de trouver un site d’extraction de rhyolites au Cap Rouge. Ces fouilles archéologiques seront renouvelées les deux prochaines années.