En 2022, l’activité économique est affectée par une série de tensions à l’échelle internationale. Trouvant d’abord son origine dans la reprise de l’activité mondiale après la crise sanitaire puis la guerre russe en Ukraine, l’inflation accélère nettement et se généralise.

La consommation des ménages sur le marché local fléchit, contrainte par la hausse soutenue des prix et l’ouverture des frontières. Le marché du travail continue de bénéficier d’un faible taux de chômage mais subit des difficultés de recrutement importantes, conséquence du plein-emploi. Malgré de nombreuses incertitudes, l’activité des entreprises résiste après une croissance notable en 2021.

Du fait de la hausse des importations de combustibles en valeur en lien avec le renchérissement des prix de l’énergie et de la dépréciation de l’euro face au dollar canadien, le déficit commercial de l’archipel se creuse, d’autant plus que les exportations de produits de la mer diminuent pour la troisième année consécutive.
Sur le plan sectoriel, l’activité halieutique poursuit son repli en raison d’une diminution des prises de pêche industrielle alors que la croissance de la pêche artisanale se confirme. La fréquentation touristique, portée par le retour des touristes de croisière, retrouve le chemin de la croissance. Enfin, le secteur de la construction connait une année contrastée.

Dans un contexte marqué par le durcissement des conditions d’octroi de crédits, le financement bancaire des ménages progresse quand celui des entreprises se replie.

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