L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, au cœur des Grands Bancs de Terre-Neuve dans l’Atlantique Nord, est confronté à une situation économique complexe, caractérisée par un marché étroit et une population en décroissance qui pèse sur la dynamique économique du territoire, un secteur public prédominant qui concentre plus de la moitié des emplois et représente l’essentiel de la valeur ajoutée de l’archipel, la cherté de la vie du fait des coûts induits par l’insularité et une très forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur, notamment du Canada, du fait de la faiblesse de la production locale. Le territoire doit retrouver l’attractivité économique nécessaire pour insuffler un nouvel élan démographique et impulser le développement du secteur privé, essentiel à la diversification de l’économie. A terme, le renforcement de l’autonomie énergétique et alimentaire sera capital pour réduire sa dépendance extérieure et conforter son développement économique.
Saint-Pierre-et-Miquelon, un archipel en quête d’attractivité.