Au 1er trimestre 2022, la situation sanitaire s’est sensiblement détériorée sur l’archipel, jusque-là relativement épargnée. Saint-Pierre-et-Miquelon enregistre ainsi deux vagues épidémiques successives de Covid-19, en janvier puis en mars. Le pic épidémique est atteint à la mi-mars avec un taux d’incidence de 9 703/ 100 000 habitants, soit 583 nouveaux cas en une semaine. Au deuxième trimestre, le nombre de contaminations a décru puis s’est progressivement estompé.

Suivant la tendance internationale, le début d’année est également marqué par la progression continue de l’indice des prix à la consommation en lien avec l’augmentation du prix du gaz, de l’électricité et des produits alimentaires à Saint-Pierre-et-Miquelon. Les indicateurs sur le marché du travail restent favorablement orientés. Toutefois, les entreprises sont confrontées à une pénurie de main d’œuvre, les limitant dans leurs activités. La consommation des ménages se stabilise, portée par la baisse des importations en valeur de biens non alimentaires tandis que les importations en valeur de biens durables et alimentaires augmentent sous l’effet de la hausse des prix. Après une croissance notable sur l’année 2021, l’investissement des entreprises se maintient au 1er trimestre 2022.

La balance commerciale, structurellement déficitaire, s’améliore au 1er trimestre, après s’être détériorée au trimestre précèdent. Les importations et exportations en valeur se contractent, affichant une baisse sur trois mois. Pour la première fois, les exportations de produits de la mer sont nulles en début d’année. Le secteur halieutique est ainsi à l’arrêt, aucune prise de pêche industrielle n’étant enregistrée. Enfin, malgré une reprise, le secteur du tourisme reste très impacté par la crise sanitaire.

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