L’année 2021 a été marquée par une reprise économique en Outre-mer comme en métropole. L’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon n’a pas fait exception à cette évolution même si elle a été pénalisée par le renchérissement des coûts des intrants, les difficultés d’approvisionnement et les pénuries de main d’œuvre. Cette situation est exacerbée par un modèle économique fortement dépendant des importations et un bassin d’emploi particulièrement étroit.

La consommation des ménages est restée bien orientée malgré un rebond de l’inflation en fin d’année. Les entreprises ont continué d’investir dans un contexte de développement de chantiers structurants. Avec une ouverture encore timide des frontières, les ménages ont préservé leur épargne de précaution tout en accentuant leur demande de crédit.

Le système bancaire qui avait été fortement mobilisé au plus fort de la crise, a ainsi maintenu son accompagnement auprès des agents économiques. Sur le plan sectoriel, les indicateurs suivis par l’IEDOM traduisent une reprise dans le BTP mais la morosité persiste dans les secteurs traditionnels comme la pêche et le tourisme en attente d’un nouveau souffle.

L’année 2022 s’ouvre sur une période d’incertitude, en lien avec les tensions géopolitiques de la guerre en Ukraine et ses effets inflationnistes sur l’économie mondiale. Par ailleurs, les conclusions du rapport du GIEC 2022, constituent un point d’attention face au défi de l’urgence climatique et ses conséquences prévisibles sur les archipels.

L’IEDOM s’efforce, dans la neutralité et l’indépendance, d’apporter de la visibilité et de la compréhension au travers de publications récurrentes. Par ce présent ouvrage, élaboré avec le concours des acteurs de l’archipel, l’Institut s’attache à apporter aux différents acteurs économiques et institutionnels des données et analyses utiles à la réflexion et à la prise de décision.

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