Page 147 - Rapport annuel économique 2022 - Guadeloupe

s’observe dans le 2nd degré qui enregistre 83 enseignants de plus sur un an (+2,0 %), tandis que le 1er degré perd un enseignant dans ses effectifs.
Le nombre d’étudiants attirés par les formations post-bac (classes préparatoires et sections de techniciens supérieurs) est en diminution par rapport à 2021. Ils sont en effet 2 720 en 2022, contre 2 820 un an plus tôt (-3,5 %).
Rentrée scolaire 2022
Nombre Nombre d'élèves d'établissements
Nombre d'enseignants
Nombre d'élèves
Rentrée scolaire 2021
Nombre Nombre d'établissements d'enseignants
Effectifs par niveau d’étude
Premier degré
Secteur public Secteur privé* Second degré Secteur public Secteur privé* Ensemble
41 153
36 403 4 750 41 835 37 623 4 212
82 988
285 3 073
270 2 840 15 233 86 4 308 70 3 859 16 449 371 7 381
41 466
36 733 4 733 43 352 38 937 4 485 84 818
289 3 074
274 2 815 15 259 86 4 225 70 3 788 16 437 375 7 299
Post-bac
Secteur public Secteur privé*
2 720 31 2 250 22 470 9
2 820 31 2 310 22 510 9
Source : Rectorat de la Guadeloupe. * Sous contrats public et privé.
En 2022, on compte 371 structures scolaires (285 écoles et 86 collèges et lycées), soit 4 unités de moins qu’en 2021 (Ecole maternelle Madame et Viard à Saint-Rose, SEGPA au Collège Remy Nainsouta à Saint-Claude et école maternelle/primaire Ilet-Pérou à Capesterre-Belle-Eau). La part du privé, faible dans le 1er degré (5,3 %), approche les 20 % dans le 2nd degré.
Des travaux d’aménagement et de construction en cours
Au titre du plan de relance REACT-EU, la Région Guadeloupe répond au programme de mise en sécurité du parc des écoles maternelles et élémentaires avec la reconstruction de 10 écoles. Elle projette également de sécuriser les infrastructures en reconstruisant progressivement aux normes parasismiques certaines écoles et de déployer des dispositifs de stockage d’eau dans les lycées (55 millions d’euros financés à 100% par l’Europe).
La reconstruction de la cité scolaire de Baimbridge vise à restructurer l’ensemble des bâtiments qui ont vu le jour entre 1965 et 1968 : désamiantage et démolition de bâtiments vulnérables non viables, reconstruction de bâtiments neufs adaptés à un fonctionnement plus moderne et aux normes parasismiques. Le projet est scindé en deux phases. La première phase concerne le Lycée Général et Technologique, les équipements sportifs et la restauration scolaire (fin des travaux prévue pour le 2ème trimestre 2024). La deuxième phase se concentre sur le Lycée Chevalier de Saint-Georges et le GRETA (fin des travaux prévue pour 2029). Le coût total prévisionnel s’élève à environ 210 millions d’euros (cofinancement par subventions de l’État au travers du « plan séisme », du FEDER et de l’ANRU1).
1 ANRU : l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) finance et accompagne les collectivités et les bailleurs sociaux pour mettre en œuvre de vastes projets de rénovation des quartiers les plus vulnérables.
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