Page 39 - Rapport annuel économique 2022 - Guadeloupe
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 2. UNE STRUCTURE FAMILIALE QUI ÉVOLUE
Des ménages dont la taille est en recul
En 2019, le nombre de ménages guadeloupéens poursuit sa progression et se chiffre à 173 490 (169 757 en 2013). La part des ménages composés d’une seule personne s’inscrit en hausse (37,5 % des ménages en 2019 contre 33,3 % en 2013). La proportion des familles monoparentales progresse également (24,2 % des ménages en 2019 contre 23,9 % en 2013). Ainsi, la taille moyenne des ménages guadeloupéens se réduit au fil des années pour s’établir à 2,19 personnes en 2019, en deçà de la moyenne hexagonale (2,2 personnes).
Ces évolutions résultent du vieillissement de la population et du phénomène dit de « décohabitation », lié notamment aux départs plus précoces des jeunes du foyer parental ou aux séparations de couples.
Une nuptialité en demi-teinte
En 2021, 925 mariages ont été enregistrés en Guadeloupe. Cette progression de 22,2 % sur un an intervient après un repli de 27,5 % en 2020 en lien avec la crise sanitaire. Les mois de confinement, suivis des restrictions sur les limitations des déplacements et sur le nombre d’invités, ainsi que les couvre-feux périodiques, avaient eu des répercussions fortes sur les célébrations de mariages (annulations et reports). Cette reprise s’inscrit dans des proportions plus importantes en Martinique (+40,6 %), dans l’Hexagone (+41,4 %) et en Guyane (+76,9 %).
Toutefois, le nombre de mariages enregistrés en Guadeloupe ne retrouve pas ses niveaux d’avant-crise et reste sur une tendance baissière. En dix ans, la nuptialité a régressé : 1 259 mariages avaient été célébrés en 2011 (-26,5 % dix ans plus tard).
Par ailleurs, le nombre de couples de deux personnes pacsées est quasi-stable : il est passé de 1 735 en 2018 à 1 716 en 2019.
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