Le transporteur aérien s’est doté d’un A330-900, issu de la dernière génération d’avions moins polluants et moins bruyants. C’est le premier avion d’une série de cinq commandés (Airbus A330Neo) et qui intégreront la flotte d’ici juin 2022. Celle-ci sera alors composée de 9 Airbus d’un âge moyen de 5 ans. Le vol inaugural entre Paris et Pointe-à-Pitre a eu lieu le 15 avril.
Avec cette nouvelle acquisition, Corsair affiche sa volonté de devenir leader sur les destinations Outre-mer en misant sur des gains de compétitivité. L’Airbus A330Neo consomme moins de fioul induisant de fait, une réduction de l’empreinte carbone, soit 94 000 tonnes de CO2 économisées en moyenne, par avion, chaque année. Son empreinte sonore a diminué de moitié. Par ailleurs, cet appareil offre une plus grande capacité de fret (jusqu’à 10 tonnes supplémentaires, par rapport au A330-300).
Dans le cadre de la Conférence territoriale de l’action publique consacrée au transport, les élus régionaux ont signé un accord en faveur de la création immédiate d’une autorité unique de la mobilité. Les compétences de toutes les collectivités en matière de mobilité vont être transférées à une structure unique, le syndicat Mixte des transports (SMT).
Les principaux enjeux sont les suivants : la fréquence des transports en commun, l’implémentation d’un tarif socialement juste et la qualité du service. 140 circuits sont actuellement déployés sur le territoire guadeloupéen.
Ce nouvel outil prévoit une mutualisation des moyens avec la création de nouvelles lignes, soit 9 nouveaux trajets pour le Nord Grande-Terre, 10 pour le transport interurbain et le développement d’un réseau urbain à l’horizon 2022 à Marie-Galante. En attendant sa mise en place, l’ensemble des collectivités ayant la compétence transport devront travailler à la rédaction des statuts qui feront du SMT, l’unique syndicat du transport en Guadeloupe.
Un Conseil d’Administration (CA) extraordinaire de La Sucrerie Rhumerie de Marie-Galante (SA SRMG) s’est tenu le 22 avril suite à une importante casse sur la chaudière, qui a mis un terme à la campagne sucrière 2021, deux jours seulement après son lancement. En effet, la campagne sucrière a été lancée le 12 avril à Marie-Galante et aurait dû s’achever début juillet. Ont été intégrées à l’ordre du jour de ce CA, les mesures et stratégies pour la sauvegarde de l’Usine de Grand-Anse. Il a été décidé, à l’unanimité, de réparer le générateur de vapeur détruit pour un coût estimé à 1,8 M€ sur une durée de 10 mois alors que la SRMG avait déjà investi durant l’intercampagne plus d’un million d’euros pour remettre en état sa chaudière.
D’après la coopérative des planteurs de Marie-Galante (SICAMA), la coopérative cannière du territoire, les 4 000 tonnes de cannes qui avaient été coupées, mais non livrées, seront ramassées, pesées à l’usine et analysées, afin d’établir un prix qui permettra d’indemniser les planteurs. Les services de l’Etat ont ouvert une cellule de crise, pilotée par la DAAF, pour mener les concertations et échanges sur l’avenir des 68 000 tonnes de cannes encore sur pied à Marie-Galante. Il en ressort qu’elles devraient être acheminées vers la sucrerie Gardel. En toute hypothèse, les planteurs marie-galantais pourront percevoir par ailleurs la rémunération bagasse de 11 € par tonne. Les conditions de ce transfert doivent être définies au sein de la cellule de crise.
Pour rappel, la Région Guadeloupe avait déjà soutenu la filière canne-sucre-rhum à Marie-Galante confrontée à des difficultés structurelles importantes. En effet, aujourd’hui, la surface cannière totale à Marie-Galante ne dépasse pas 1 700 hectares, alors que le potentiel est évalué à 2 300 hectares. Face à cette situation, une convention « canne » avait été signée le 20 février 2017 entre l’État et la Collectivité. Conformément à l’avenant à la convention canne 2016-2022, la Région Guadeloupe avait alloué 850 000 euros à la sucrerie au titre de sa participation pour l’année 2020 à la convention de soutien. Toutefois, la campagne 2020 s’est avérée désastreuse compte tenu de la grande sécheresse, des nombreuses pannes et d’une récolte tardive. Sur l’enveloppe annuelle de l’ « aide à la garantie de prix », versée par l’Etat, une aide spécifique de 600 000 € revenait aux planteurs marie-galantais visant à encourager les apports d’engrais, les replantations et la remise en culture des parcelles en friche. L’objectif était de relever la production à au moins 150 000 tonnes à partir de 2020.
Dans le cadre du programme « Territoires d’Industries », un appel à projets a été initié par la Direction générale des entreprises (DGE) et la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance). L’accompagnement est réalisé sur une durée de 2 ans en matière de financement d’infrastructures, de foncier, d’immobilier, d’immobilisations incorporelles, d’achat d’équipements et de machines, de dépenses d’industrialisation, d’amélioration énergétique et environnementale ou encore d’outils de production. L’État et le Conseil régional décident conjointement du montant des aides allouées.
Première lauréate du dispositif de soutien à l’investissement industriel, l’entreprise Longueteau dont le cœur d’activité repose sur la production de rhums va pouvoir augmenter sa capacité de stockage et d’embouteillage par l’extension du site industriel comprenant la construction d’un bâtiment, une salle de stockage de produits finis et matières premières, une salle d’embouteillage et une salle de déchets pour matières recyclables et consignes. Le montant de l’investissement s’élève à 4,5 M€, le financement de l’État est à hauteur de 800 000 €.
L’entreprise Chlorex Industrie va, quant à elle, bénéficier également d’une subvention de 430 000 euros. Chlorex Industrie fabrique et distribue différents produits chimiques d’hygiène et d’entretien (savons, détergents et produits ménagers). Le projet de Chlorex Industrie retenu, a pour objectif la modernisation des équipements par l’achat de machines industrielles nouvelle génération. Le montant de l’investissement s’élève à 860 790 euros. Pour rappel, au plus fort de la crise sanitaire, Chlorex s’est vue confier la mission de produire localement des solutions hydroalcooliques.