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Décembre 2022

27 12 22
Plan chlordécone IV : 1,5 millions d’euros par an pour les marins-pêcheurs
Plan chlordécone IV : 1,5 millions d’euros par an pour les marins-pêcheurs

Sophie Brocas, directrice générale des Outre-mer et Eric Banel, directeur général des Affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture, se sont rendus, le 14 décembre, au colloque sur la chlordécone, organisé en Guadeloupe. A cette occasion, un bilan des actions mises en place au travers du plan chlordécone IV a été présenté.
Afin d’indemniser les marins-pêcheurs qui ne peuvent plus pêcher le long des côtes polluées par la chlordécone, une aide de 1,5 million d’euros a été mise en place, pour la Guadeloupe et la Martinique.

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27 12 22
Un taux élevé d’enfouissement des déchets
Un taux élevé d’enfouissement des déchets

Le jeudi 8 décembre, un rapport du Sénat a été rendu public quant à l’évaluation de la gestion des déchets dans les outre-mer. Celui-ci alerte sur le « retard majeur » accumulé par les territoires ultramarins, en particulier Mayotte et la Guyane. Pour pallier ce problème, les élus préconisent la mise en place d’un plan de rattrapage de 250 millions d’euros sur 5 ans.
D’après les investigations du Sénat le taux moyen d’enfouissement des déchets ménagers est de 67 % dans les Outre-mer, contre seulement 15 % au niveau national.
En Guadeloupe et en Martinique, les taux d’enfouissement demeurent élevés (entre 40 et 77 %), et la fragilité du réseau de déchetterie favorise les dépôts sauvages. En effet, on recense sur l’île de la Guadeloupe 375 cimetières de véhicules hors d’usage en 2017. A l’inverse, Saint-Barthélemy fait figure de bon élève puisqu’elle « valorise la quasi-intégralité de ses déchets, avec un modèle adapté ». La Haute Assemblée salue également les « dynamiques positives » mises en place pour combler les retards sur l’île de La Réunion et en Nouvelle-Calédonie.

Pour consulter le rapport du Sénat

27 12 22
Ralentissement de la croissance économique en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2023
Ralentissement de la croissance économique en Amérique latine et dans les Caraïbes en

Le dernier rapport de la CEPAL (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes) dépeint un ralentissement du commerce en Amérique Latine et dans les Caraïbes. La CEPAL prévoit un recul de 3,4 % des échanges extérieurs en 2022. Cependant, cette tendance diffère selon les sous régions. En effet, la région Caraïbes devraient enregistrée une hausse de de ces échanges de 5,9 %, en 2022.
Du côté de l’inflation, alors qu’en Amérique du Sud le taux atteint 8,7 % pour le mois d’octobre 2022, celui des Caraïbes est inférieur (7,4 % en moyenne).
Au sein de la région, le taux de croissance moyen est de 3,7 % pour 2022, alors qu’en 2021 il était presque du double et devrait se réduire encore en 2023. La sous-région des Caraïbes affiche un taux de croissance plus satisfaisant que la moyenne, à hauteur de 4,5 % pour 2022.

Pour consulter le rapport de la CEPAL

27 12 22
Publication du bulletin économique du 3ème trimestre de la Banque Centrale de Sint-Maarten et Curaçao
Publication du bulletin économique du 3ème trimestre de la Banque Centrale de Sint-Maarten et (...)

Le dernier bulletin économique publié par la banque Centrale de Curaçao et de Sint-Maarten fait état d’un bilan mitigé pour l’économie de Sint-Maarten sur le 3ème trimestre, notamment du fait d’une surestimation du nombre de touristes sur l’année 2022. Alors que le premier semestre a été dynamique en termes de nuitées, le tourisme s’est essoufflé au cours du deuxième semestre, entraînant une révision à la baisse du PIB de Sint-Maarten. Il devrait atteindre 5,1% en 2022 selon les dernières prévisions.
Le taux d’inflation a été revu à la baisse lui aussi, à hauteur de 4,6 % contre 6,1 % d’après les estimations du bulletin précédent.
De manière générale, l’économie devrait être mieux orientée en 2022 qu’en 2021, à l’instar du taux de chômage qui atteint 12 % contre 15 % en 2021, et devrait poursuivre sa baisse, à 9,5 % en 2023. Ces indicateurs encourageants sont portés par une forte demande intérieure et une demande étrangère toujours importante, même si la perte de pouvoir d’achat et l’appréciation euro/dollar en font des menaces certaines sur l’activité sint-maartinoise.

Pour retrouver le bulletin dans son intégralité

27 12 22
La Barbade devient le 175e membre de l’Organisation internationale pour les migrations
La Barbade devient le 175e membre de l’Organisation internationale pour les migrations

Le 2 décembre 2022, l’île de la Barbade est devenue le 175ème membre de l’Organisation internationale de la migration, lors de la 113ème session du Conseil de l’OIM à Genève. L’institution, créée en 1951, est la principale organisation intergouvernementale permettant d’assurer une gestion ordonnée et humaine de la migration, en favorisant la coopération internationale sur les questions migratoires.
« Au nom du gouvernement et du peuple de la Barbade, je vous remercie tous pour cette décision », a déclaré Matthew Wilson, l’ambassadeur et représentant permanent de la Barbade auprès du Bureau des Nations Unies.
Une des premières phases de collaboration avec l’institution devrait porter sur les conséquences du changement climatique, qui engendre des migrations climatiques dans la région caribéenne.

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27 12 22
Publication des tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022
Publication des tendances conjoncturelles du 3ème trimestre 2022

À fin septembre 2022, la conjoncture économique en Guadeloupe demeure favorable, mais l’inflation commence à peser sur plusieurs indicateurs. Les chefs d’entreprises constatent une nouvelle progression de l’activité, tirée par la consommation des ménages, les hausses de salaire et les mesures publiques en faveur du pouvoir d’achat. En parallèle, les indicateurs du marché de l’emploi conservent une bonne dynamique : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, en fin de mois, diminue de 3,1 % (CVS) par rapport au trimestre précédent. Les professionnels interrogés prévoient d’accroître leurs investissements sur les douze prochains mois, pour répondre à la hausse d’activité. Pour autant, ils font part d’une nette dégradation de leurs charges, liée au contexte inflationniste. Par ailleurs, leur trésorerie se dégrade, en dépit de politiques de recouvrement des créances plus agressives.

Dans le détail, l’activité s’améliore dans l’ensemble des secteurs, à l’exception de l’industrie où elle peine à décoller. Les secteurs du commerce, des services marchands, du BTP et du tourisme restent dynamiques. Cependant, le secteur du BTP subit la hausse des coûts et les difficultés d’approvisionnement, tandis que la forte hausse des prix des billets d’avion impacte celui du tourisme.

Pour consulter la publication dans son intégralité