Sur l’archipel guadeloupéen, 8 928 établissements sont concernés par le chômage partiel, pour 54 244 salariés. Les principaux secteurs concernés par ce dispositif sont le « commerce et réparation d’automobiles et de motocycles » (22 %), « l’activité de services administratifs, financiers et autres » (16 %) et « l’hébergement et restauration » (16 %). Suivent la « construction » (12 %) et « l’industrie manufacturière » (11 %).

Au total, 10 700 établissements ont été autorisés à mettre en œuvre l’activité partielle sur la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Ces autorisations concernent 65 350 salariés, soit pour 28,9 millions d’heures potentiellement chômées.

Au 15 juin, 80 millions d’euros ont été versés à 9 000 établissements pour 8,1 millions d’heures. Ces 80 millions d’euros représentent un peu plus de 40 % de la facture globale estimée.

À Saint-Martin, 1 147 établissements ont obtenu l’autorisation de mettre en place le dispositif de chômage partiel, pour 6 188 salariés. Les principaux secteurs concernés sont : « l’hébergement-restauration » représentant 35 % des effectifs totaux, suivi du secteur « commerce et réparation » (17 %) et de la construction (13 %).

À Saint-Barthélemy, 692 établissements ont bénéficié de ce dispositif pour 4 918 salariés. « L’hébergement-restauration » prédomine (53 %). Les secteurs de la « construction » et du « commerce et réparation » suivent à égalité et concentrent 15 % des effectifs totaux.

Par ailleurs, la Ministre du Travail a annoncé un renforcement des contrôles relatifs à ce dispositif au niveau national. Sur les 3 000 premiers contrôles réalisés, un nombre important de suspicions de fraude (850) a en effet été détecté.