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Mars 2023

31 03 23
La Guadeloupe a accueilli la XVIe Conférence de coopération régionale (CCRAG)
La Guadeloupe a accueilli la XVIe Conférence de coopération régionale (CCRAG)

Les 8 et 9 mars, la Guadeloupe a accueilli la XVIe Conférence de coopération de la région Antilles-Guyane (CCRAG). Cette instance, présidée par le ministre des Outre-mer, vise à échanger sur les politiques et programmes de coopération mis en œuvre par l’État et par les collectivités territoriales, portant sur la Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
La communauté caribéenne (CARICOM), et l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale ont également été associées à cet événement.

Sur le plan de la santé, il en ressort la volonté d’adhésion du ministère de la Santé à l’agence de santé publique de la CARICOM. Ceci permettrait d’avoir accès au suivi régional des épidémies, tout en développant des coopérations sur le traitement de certaines maladies.

La gestion de l’échouement des sargasses par la coopération régionale a été évoquée mais sera approfondie, notamment lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans. En parallèle, une gestion des déchets à l’échelle régionale est envisagée, à travers la création d’un groupe de travail portant sur l’adaptation du coût des transports maritimes ou encore sur les barrières réglementaires existantes entre les Etats.

L’intégration régionale porte également sur les connexions maritimes et aériennes, via la négociation d’accords aériens entre les îles de la Caraïbe. Côté maritime, deux projets de coordination régionale vont émerger : l’un sera un observatoire portuaire régional « INTERAMERICAS GATE », d’un coût de près de 600 000 euros et l’autre, « CARIPORTS », sera quant à lui un projet de verdissement des ports.

Enfin, la mobilité des jeunes est promue grâce au soutien financier du nouveau programme Interreg, porté par le rectorat de Martinique. A une échelle plus large, il sera proposé à l’Union Européenne la création d’un "Erasmus Caraïbe".

Pour retrouver la synthèse de la Conférence

31 03 23
76 millions d’excédent budgétaire pour la Collectivité de Saint-Barthélemy
76 millions d’excédent budgétaire pour la Collectivité de Saint-Barthélemy

Début mars s’est tenu le débat d’orientation budgétaire de la Collectivité de Saint-Barthélemy afin d’échanger sur le futur budget (vote prévu le 30 mars).

La clôture des comptes de l’année 2022 fait ressortir un excédent de près de 76 millions d’euros, soit une augmentation de plus de 70 % par rapport à l’exercice précédent.
La hausse des recettes provient -entre autres- des taxes issues du tourisme et du commerce, avec 25 millions d’euros issus des droits de quai et un doublement de la taxe de séjour (15 millions en 2022 contre 8 millions en 2021).
S’ajoute au budget de la Collectivité une enveloppe de 2 millions d’euros issus du Fonds Vert ainsi que les fonds de lutte contre les sargasses.

Cet excédent budgétaire permet à la Collectivité d’augmenter certains budgets, comme le foncier, progressant de 15 millions d’euros. Le secteur de la santé disposera cette année d’une enveloppe budgétaire.
D’autres investissements seront financés, à l’instar de la nouvelle unité de production d’eau potable, pour un coût de 7,85 millions d’euros.
Au total, le budget de l’année 2023 devrait atteindre 99,5 millions d’euros, et un solde positif de 18 millions d’euros.

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31 03 23
Le retard du lancement de la campagne sucrière pèse sur les producteurs de canne
Le retard du lancement de la campagne sucrière pèse sur les producteurs de canne

Depuis novembre 2022, les négociations de la convention de la canne sont en cours.
Cette convention est cruciale car elle fixe le prix de la canne à sucre et de ses co-produits, ainsi que les montants des subventions, et ce pour cinq ans (2023-2029).

Les négociations bloquent sur deux points principaux :
-  Le prix de la tonne de canne ;
-  La création d’une filière canne-sucre-rhum-énergie, afin de valoriser de la bagasse comme source d’énergie.

Dans l’attente d’un accord entre les syndicats et les usines de production, la récolte ne peut débuter. Celle-ci commence habituellement à la mi-février pour la Guadeloupe dite continentale, et à la mi-mars pour Marie-Galante. Or, avec le manque d’eau, les cannes ont commencé à se dessécher sur pied. Par ailleurs, le risque de pluies en pleine sécheresse s’accroît, comme l’année dernière. Ceci entraînerait une nouvelle baisse de la production et de la richesse en sucre ainsi qu’un un retard qui pourrait également affecter les emplois saisonniers, notamment ceux des chauffeurs d’engins agricoles.

31 03 23
1,76 million d’euros pour le développement de la filière hydrogène dans la Caraïbe
1,76 million d’euros pour le développement de la filière hydrogène dans la Caraïbe

A travers le fonds européen interrégional de la Caraïbe, l’Europe investit dans un projet d’hydrogène vert. Le projet, intitulé Maghic (Maritime Green H2 Infrastructure in the Eastern Caribbeans), vise à étudier les conditions de mise en œuvre d’équipements de production, de déchargement et de stockage de l’hydrogène vert dans les ports de Guadeloupe, Martinique et Sainte-Lucie.
Porté par 5 acteurs (Farwind Energy, les Grands ports maritimes de la Guadeloupe et de la Martinique, la SARA et la Unite Caribbean), ce projet bénéficiera d’une enveloppe de 1,76 million d’euros de subventions FEDER.

L’hydrogène vert serait produit à partir d’un navire énergie, où l’énergie venteuse transformerait le courant-vitesse en électricité stockée à bord. Cette technologie, développée par Farwind Energy, permettrait ensuite d’acheminer l’hydrogène vert jusqu’aux ports de Guadeloupe et de Martinique. Ces ports d’accueil fourniront alors les moyens de transférer l’hydrogène à terre. Pour sa part, la SARA apporterait son expertise sur le stockage de l’énergie une fois à terre.

Pour en savoir plus

31 03 23
Un niveau élevé d’inégalités économiques en République Dominicaine
Un niveau élevé d’inégalités économiques en République Dominicaine

Les dernières données publiées par le World Inequality Database mettent en lumière un niveau d’inégalités économiques particulièrement élevé en République Dominicaine, par rapport aux autres pays d’Amérique Latine et de la Caraïbe.
En 2021, 30 % des richesses nationales étaient détenues par les 1 % les plus riches de la population. La République Dominicaine détient ainsi un des taux d’inégalités les plus élevés d’Amérique Latine et de la Caraïbe. Pour mémoire, en Amérique Latine, 1 % des plus riches possèdent 25 % des richesses nationales.
Alors que le revenu moyen en République Dominicaine n’a cessé de croître au cours du temps, (+25,6 % entre 2011 et 2021), les inégalités de revenus ne se sont pourtant pas réduites.
Les 10 % les plus pauvres reçoivent moins d’1 % des richesses, tandis que les 10 % les plus riches captent 60 % des richesses du pays.

Enfin, les 50 % les plus pauvres de l’île se partagent 4,3 % des richesses. Les rémunérations des salariés se situent dans le bas du classement au sein de l’Amérique Latine et de la Caraïbe. Ils représentent environ 24,7 % du PIB en 2022. En Amérique Latine, cette part est comprise entre 46,2 % du PIB au Costa Rica, le dernier étant le Mexique (28,1 % du PIB).

Pour visualiser la base de données

31 03 23
La confiance des chefs d’entreprises fragilisée par le retour de l’inflation  (Tendances conjoncturelles du T4 2022)
La confiance des chefs d’entreprises fragilisée par le retour de l’inflation (Tendances conjoncturelles du (...)

À fin décembre 2022, la conjoncture économique guadeloupéenne subit les effets de l’inflation, malgré une activité résiliente. Les charges d’exploitation des chefs d’entreprises restent dégradées, en raison de la réduction de leurs marges sous l’effet de la hausse des prix. Toutefois, le dynamisme de la consommation des ménages et la progression de l’activité ouvrent de bonnes perspectives aux investissements des entreprises, sur les douze prochains mois.
L’activité des entreprises est bien orientée pour l’ensemble des secteurs. L’activité dans le tourisme a été stable, et affiche de belles perspectives avec la reprise des escales de croisières. La tempête Fiona, survenue en septembre, affecte toujours le secteur de l’IAA, dont l’inflation sur les prix de l’alimentation et le recul des exportations alimentaires sont des conséquences directes. Les travaux de construction de logements contribuent au rebond d’activité du secteur du BTP.
Pour le début de l’année 2023, les perspectives sont moins bien orientées. Les effets de l’inflation à fin 2022 devraient ralentir l’activité des entreprises, fragilisant de nouveau leur situation financière.

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