Les besoins liés à la reconstruction dynamisent le secteur du BTP et entrainent une montée des prix des matériaux et de la main d’œuvre. Cette dernière, insuffisante sur les deux îles, est notamment alimentée par l’arrivée de travailleurs détachés de l’Union européenne. Compte tenu des destructions et de l’afflux de main-d’œuvre, les tensions sur la disponibilité et les prix des logements s’accentuent. En parallèle, les infrastructures hôtelières sont reconstruites progressivement. À Saint-Barthélemy, la quasi-totalité des villas de location (environ 600) est d’ores et déjà disponible et 25 hôtels sur 28 ont rouvert. Seul bémol, les 3 hôtels encore fermés sont des hôtels très haut de gamme, générant une très forte valeur ajoutée sur l’île. À Saint-Martin, la moitié de la capacité d’accueil est de nouveau disponible, soit environ 800 chambres (1 600 avant Irma). Les deux collectivités sont très attentives quant à l’évolution de la reconstruction de l’aéroport de Juliana à Sint Maarten, principale porte d’entrée des deux îles. Actuellement, celui-ci n’a rétabli que 30 % de son trafic pré-Irma.