En Guyane, l’indice des prix à la consommation (IPC) reste stable sur un mois (+0,1 % à fin juin, contre +0,3 % en France). Cette stabilité à l’échelle globale masque toutefois une baisse mensuelle de 3,1 % des prix de l’énergie. À contrario, les prix de l’alimentation subissent une hausse de 1,1 %, alors que celle enregistrée dans les services s’avère moins forte (+0,5 %). Les produits manufacturés demeurent quant à eux stables sur le mois.
En glissement annuel, l’inflation s’établit à 2,1 % en juin en Guyane, soit une hausse des prix qui demeure plus modérée qu’à l’échelle nationale (+4,6 %). L’alimentation reste le poste qui subit la plus forte augmentation en glissement annuel (+10,6 %), tandis que les prix de l’énergie se contractent de 3,5 % par rapport à juin 2022.
Au 1er août 2023, le prix de l’essence est de 1,90 €/l (+1 centime sur un mois) et le prix du gazole est de 1,69 €/l (soit une hausse mensuelle de 3 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 20,23 € (soit une hausse de 59 centimes).
Le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, connu sous le nom de « Fonds Vert », a sélectionné 40 projets en Guyane, pour un total de 9,4 M€. Les deux priorités retenues sont la qualité de l’eau et l’assainissement ainsi que la protection de la biodiversité.
Le « Fonds Vert » est un nouveau fonds présenté cette année par la Première ministre, visant à encourager des initiatives proposées par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics et privés. À l’échelle nationale, il représente 2 Mds€ de crédits déconcentrés aux préfets, mobilisables dans trois domaines : performance environnementale, adaptation du territoire au changement climatique et amélioration du cadre de vie.
La Compagnie aérienne interrégionale express (Caire) a été placée en liquidation judiciaire début août. Cela fait suite à la déclaration de cessation de paiement de la compagnie en juillet. Celle-ci était déjà lourdement endettée ; sa situation s’est aggravée suite au mouvement de grève qui a secoué Air Guyane et Air Antilles (filiales de Caire).
Cette décision, prise par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre, prévoit une poursuite d’activité de deux mois. Le groupe Caire doit ainsi trouver un repreneur d’ici octobre. La date de dépôt des offres potentielles de reprise est fixée au 1er septembre.
Le chantier de la future Centrale électrique de l’Ouest Guyanais (CEOG) a redémarré depuis mi-août, suite à des décisions de justice favorables. La reprise des travaux est encadrée par les forces de l’ordre.
Le village Prospérité, contestant l’emplacement du projet, continue de se mobiliser contre celui-ci. Plusieurs figures politiques locales sont venues en soutien aux habitants Kali’nas du village Prospérité : le député Jean-Victor Castor, le secrétaire général du Grand conseil coutumier ou encore une représentante de l’Onag (Organisation des Nations Autochtones de Guyane).
Deux représentants du Ministre délégué chargé des Outre-Mer étaient venus à Prospérité pour tenter de désamorcer le conflit en juillet. Cette rencontre avait été suivie d’une réunion à la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni. Malgré ces discussions, le chef du village Prospérité, le Yopoto Roland Sjabère, s’était à nouveau prononcé contre le projet sous sa forme actuelle, soulignant qu’il était favorable au déplacement de la CEOG et non à son annulation.
HDF, porteur du projet, a affirmé de son côté que la modification de l’emplacement de la CEOG engendrerait une annulation du projet, compte tenu des contraintes fortes qui pèsent sur sa localisation (nécessité de proximité entre la future centrale et le poste-source).