Accusé de détournement de fonds par la Cour des comptes, le Président Jovenel Moïse fait face à une crise politique aigüe et au blocage du pays. Le « peyi lok », qui dure depuis le mois de septembre, se manifeste par des barricades sur les axes routiers, tenues par des manifestants, souvent armés, n’ayant pas d’organisation globale. Ces troubles sont aggravés par la violence des gangs, qui vendraient leurs forces aux organisations politiques. L’ONU a dénombré 42 morts entre le 15 septembre et le 1er novembre. La situation pourrait augmenter les flux d’immigration vers la Guyane.

Sources :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/27/en-haiti-le-principal-facteur-de-violence-est-l-absence-d-interlocuteur_6020652_3232.html
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/27/pas-un-seul-haitien-n-est-epargne-par-la-crise-en-cours_6020651_3232.html
http://www.loophaiti.com/content/haiti-la-dialectique-des-armes-contre-les-derives-de-lexecutif