FERMER

Actualités économiques régionales

01 03 23
Au Suriname, couvre-feu suite à une manifestation contre l’inflation
Au Suriname, couvre-feu suite à une manifestation contre l’inflation

Plus d’un millier de personnes ont manifesté dans les rues de Paramaribo le 17 février contre la hausse des prix des produits alimentaires, de l’essence et de l’électricité. La manifestation a dégénéré en émeute, quelques participants ont tenté d’entrer dans le Parlement et des pillages ont eu lieu dans le centre-ville. Une vingtaine de personnes ont été blessées et un couvre-feu a été décrété le soir même. Le 19 février, les commerçants ont pu rouvrir, annonçant cependant des pertes importantes.

Le calme est revenu à Paramaribo (franceguyane.fr)

01 03 23
Les vols Paramaribo-Belém passeront par Cayenne
Les vols Paramaribo-Belém passeront par Cayenne

Après l’annonce d’Air France d’une une reprise des vols Cayenne-Belém dès mai 2023, c’est désormais une seconde option internationale qui se présente pour la Guyane : la compagnie Fly All Ways annonce que ses vols allant du Suriname vers le nord du Brésil passeront par la Guyane. Pour ce faire, la compagnie utilisera un Airbus A320 prêté par une compagnie espagnole, Aura Airlines. Ces vols, effectuant des rotations les mercredis et dimanches, devraient à terme aller jusqu’à Fortaleza. Le dossier, présenté par la Direction générale de l’aviation civile, avait été ouvert en 2019, mais la crise sanitaire avait retardé la mise en place de la liaison. Cette escale est par ailleurs le fruit d’un travail conjoint entre la Chambre de Commerce de Guyane, la CTG et l’ambassade de France au Suriname.

Retour des vols Paramaribo-Cayenne-Bélem (franceguyane.fr)

01 03 23
Au Brésil, la lutte contre l’orpaillage illégal devient une urgence sanitaire
Au Brésil, la lutte contre l’orpaillage illégal devient une urgence sanitaire

Au Brésil, l’orpaillage illégal a envahi le territoire des Yanomani, au point d’entraîner une famine au sein de ce peuple indigène. Le territoire yanomani se trouve dans le nord du Brésil, dans l’état du Roraima.

En réaction à cette situation, le président Lula da Silva a décrété que les permis d’exploitation ne seraient plus autorisés sur les territoires indigènes et a réaffirmé sa volonté de lutter contre l’orpaillage illégal. Par ailleurs, l’espace aérien a été fermé le 1er février et la Marine a pris le contrôle des fleuves du secteur. Cette opération a pour but d’asphyxier les ravitaillements des orpailleurs illégaux. Ils seraient environ 20 000, pour une population de 26 780 personnes. Selon une enquête de la plate-forme Mapbiomas, l’activité aurifère menée illégalement aurait détruit environ 1 038 hectares par an en Amazonie durant le mandat de Jair Bolsonaro, et serait ainsi directement responsable de la famine des Yanomani.

La ministre de la Santé a déclaré le territoire en urgence sanitaire, à la suite de la visite du président à Boa Vista (capitale de l’état du Roraima). Des évacuations de personnes les plus gravement malades ont pu être organisées (près de 1 000 personnes). En effet, les installations sanitaires locales n’étaient plus en état de fonctionnement, notamment à cause de leur destruction ou occupation par des garimpeiros. Des ravitaillements ont également pu être mis en place par voie aérienne. Une partie des fonds internationaux dédiés à la protection de l’Amazonie ont été débloqués à ces fins, selon la ministre de l’Environnement Marina Silva. L’octroi de ces fonds internationaux avait été suspendu pendant la mandature de Jair Bolsonaro, période durant laquelle l’orpaillage illégal s’est fortement répandu avec des conséquences aggravées pour l’Amazonie et ses populations.

En Amazonie, face au fléau de l’orpaillage illégal, les Yanomami reçoivent le soutien de l’État brésilien (lemonde.fr)