L’économie guyanaise a fait preuve de résilience en 2021, et ce malgré un contexte sanitaire instable. L’ICA s’est maintenu au-dessus de sa moyenne de longue période pendant les trois derniers trimestres de l’année, et son niveau annuel s’établit à 102,5 points. La demande intérieure des ménages et les besoins structurels du territoire ont permis de soutenir l’activité. Les aides publiques déployées ont également joué un rôle essentiel pour pallier les conséquences économiques de la pandémie.
Les indicateurs de l’activité bancaire suivent une dynamique similaire, avec une progression des encours de crédits de la place. Le résultat net des ECIL augmente de 4,4 %, porté par une augmentation du produit net bancaire et une amélioration du coefficient net d’exploitation.
Cependant, les inquiétudes des entreprises sont demeurées présentes, alimentées par l’accélération de l’inflation (+2,7 % en un an) et notamment des prix de l’énergie (+22,2 %). Les nouveaux pics épidémiques se sont ajoutés aux préoccupations conjoncturelles, et expliquent en grande partie les résultats mitigés de certains sous-secteurs plus vulnérables aux restrictions sanitaires, qui ne bénéficient pas pleinement de la reprise économique. En dépit de ce contexte incertain, les perspectives de croissance restent globalement favorables en Guyane pour 2022.