La Cour des comptes a publié un rapport sur la gestion du Centre national d’études spatiales (CNES).
Ce rapport fait notamment état d’une « une phase de transition sans précédent » dans le secteur spatial, en lien avec l’émergence de nouveaux acteurs publics et privés, des cycles d’innovation plus courts et une rivalité accrue entre les puissances spatiales.
Il évoque le déficit de 3,2 millions d’euros enregistré par le CNES en 2022 en raison de la baisse d’activité sur le Centre spatial guyanais et des coûts importants de sous-traitance.
Par ailleurs, il revient sur le programme de lanceur Ariane 6 qui est confronté à des retards et des surcoûts importants, menaçant la capacité de la France et de l’Europe à disposer de leurs propres capacités de lancement.
Il relève également que le CNES fait face à des défis tels que le vieillissement de sa population d’ingénieurs et un manque d’attractivité en début de carrière.

La Cour des comptes formule plusieurs recommandations à l’issue de son enquête sur le CNES. Celles-ci visent à maintenir les capacités humaines et techniques de l’établissement, à investir massivement dans les systèmes d’information et la rénovation des installations, à mieux définir la stratégie d’innovation du CNES et à remédier au déficit financier résultant de la baisse d’activité.

Le Centre national d’études spatiales (Cour des Comptes)