FERMER

Actualités économiques régionales

31 05 23
Lula légalise six réserves autochtones, un espoir pour les Amérindiens du Brésil
Lula légalise six réserves autochtones, un espoir pour les Amérindiens du Brésil

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a signé des décrets légalisant six nouvelles réserves autochtones. La communauté amérindienne du Brésil n’avait pas vu de nouvelles réserves légalisées depuis 2018. Ces réserves garantissent aux indigènes l’usage exclusif des ressources naturelles, préservant ainsi leur mode de vie traditionnel et contribuant à la lutte contre la déforestation, un enjeu majeur du combat contre le réchauffement climatique. Sous la présidence de Jair Bolsonaro, la déforestation annuelle moyenne avait augmenté de 75 % par rapport à la décennie précédente. Les décrets signés par Lula font des terres ancestrales des indigènes des sanctuaires inviolables, protégés contre les intrusions des trafiquants de bois et des orpailleurs.
Deux des six réserves légalisées se trouvent en Amazonie, dont la plus vaste appelée Unieuxi, couvrant plus de 550 000 hectares et attribuée à 249 indigènes des peuples Maku et Tukano. Les autres réserves sont situées dans le nord-est, le sud et la région centrale du pays. Bien que la légalisation des terres indigènes constitue une avancée significative, des défis persistent, notamment la présence d’orpailleurs clandestins qui détruisent la forêt et polluent les cours d’eau. Cependant, cette décision marque un tournant dans la politique brésilienne en faveur de la protection des terres indigènes et de la préservation de la biodiversité.

Brésil : six réserves légalisées par Lula, une bouffée d’oxygène pour les autochtones (France 24)

31 05 23
Drame écologique au Suriname suite au nauphrage d’une pirogue chargée de cyanure
Drame écologique au Suriname suite au nauphrage d’une pirogue chargée de cyanure

En mai 2023, le naufrage d’une pirogue chargée de cyanure dans le lac de Brokopondo a provoqué une catastrophe écologique au Suriname. Les échantillons analysés aux Pays-Bas ont révélé des taux de contamination 1 600 fois supérieurs aux normes internationales de sécurité.
Le cyanure, utilisé pour extraire les particules d’or du sol, risque de se propager en Guyane (fleuve Maroni). Le gouvernement du Suriname envisage d’interdire l’utilisation du cyanure dans l’extraction minière artisanale d’or, mais la mise en application de cette mesure soulève des défis importants.

Suriname : pollution au cyanure au lac de Brokopondo (France-Guyane)

31 05 23
Un perroquet bleu freine l’installation d’un parc éolien de Voltalia au Brésil
Un perroquet bleu freine l’installation d’un parc éolien de Voltalia au Brésil

L’entreprise française Voltalia a vu la construction de son parc éolien suspendue au Brésil suite à la mobilisation des défenseurs d’un perroquet bleu en voie d’extinction. Le parc, situé dans le nord-est du pays, compte 28 éoliennes d’une capacité de production de 99,4 mégawatts. Les militants ont alerté sur le fait que les éoliennes se trouvaient sur le sanctuaire des aras de Lear, mettant ainsi en péril leur survie. Un tribunal fédéral a jugé les arguments recevables et a ordonné des études approfondies ainsi que la consultation des populations locales. Voltalia a fait appel de cette décision.
Pour rappel, le Brésil s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’énergie renouvelable, avec une part croissante de l’éolien et du solaire dans sa production électrique. Le gouvernement brésilien cherche à attirer des investissements massifs pour faire du nord-est du pays la plus grande réserve d’énergie propre et renouvelable au monde.

Un perroquet bleu freine l’installation d’éoliennes au Brésil (Le Point)

31 05 23
TotalEnergies obtient un contrat pétrolier majeur au Suriname
TotalEnergies obtient un contrat pétrolier majeur au Suriname

Le 15 mai 2023, TotalEnergies a annoncé la signature d’un contrat de partage de production avec Staatsolie Maatschappij Suriname, attribuant deux blocs offshore au groupe pétrolier en tant qu’opérateur. TotalEnergies détiendra une participation de 40 % dans ces blocs, aux côtés de QatarEnergy (20 %) et Paradise Oil Company (40%), filiale de Staatsolie. Les sites de production se trouvent au Sud du domaine offshore du Suriname, près de la frontière avec le Guyana, et exploiteront des puits situés entre 30 et 50 mètres de profondeur. Cette initiative renforce la présence de TotalEnergies dans le bassin émergent du Suriname et consolide son partenariat avec QatarEnergy, qui fait son entrée au Suriname.

Suriname : TotalEnergies signe un contrat de participation dans deux blocs offshore (Outremers 360°)