FERMER

Actualités économiques locales

30 03 23
Le parc social de la Guyane représente 20 020 logements selon l’AUDeG
Le parc social de la Guyane représente 20 020 logements selon l’AUDeG

L’AUDeG a publié son Atlas du parc social de la Guyane, recensant le patrimoine total et évaluant les caractéristiques du territoire en la matière. Au vu du déficit d’infrastructures, couplé à une forte demande de logement social (80 % de la population guyanaise est éligible), cette étude permet de dresser un bilan actualisé des besoins actuels et futurs.
L’agence d’urbanisme dénombre ainsi 20 020 logements locatifs sociaux en 2021. La production prévue d’ici 2026 est de 6 541 logements supplémentaires (à l’étude ou en chantier). La croissance annuelle de construction est de 3,4 % entre 2016 et 2021 soit 3 616 nouveaux logements.
En outre, cette étude révèle l’inégale répartition territoriale des logements sociaux. En effet, les deux tiers du parc social se concentrent sur la CACL, malgré un rattrapage à l’Ouest amorcé en 2000 et renforcé à partir de 2010. Sur la CCOG, la croissance annuelle de construction est de 5,3 % entre 2016 et 2021. Actuellement, la CCOG concentre seulement 15 % du parc social alors qu’elle comprend environ 30 % de la population.
Parallèlement, une autre problématique du secteur découle de la faible quantité de logements locatifs très sociaux (LLTS), qui représentent actuellement 12 % du parc existant. Au vu des revenus de la population, la grande majorité des demandes est éligible au LLTS. Un effet de rattrapage est toutefois constaté : avec 1 500 nouveaux logements programmés, les LLTS devraient constituer 19 % des logements sociaux projetés d’ici 2026.
Enfin, l’AUDeG observe que les demandes d’attribution de logements sont de plus en plus nombreuses (avec une croissance 7,4 % par an). Cependant, seulement 16 % de ces demandes sont honorées en 2021. Le nombre de demandes satisfaites reste néanmoins en progression (+8,4 % en moyenne par an).

30 03 23
Foncier : près de 3 900 ha du foncier de l’État cédés à 5 communes
Foncier : près de 3 900 ha du foncier de l’État cédés à 5 communes

La commission Collectivités d’Attribution Foncière 2023 a émis un avis favorable et unanime à la cession gratuite de près de 3 900 ha du foncier privé de l’État à 5 communes guyanaises : 3 300 ha à Apatou, 400 ha à Montsinéry-Tonnégrande, 156 ha à Saint-Laurent-du-Maroni et 8,7 ha à Awala-Yalimapo. L’octroi de 2 ha à Camopi nécessite quant à lui des vérifications supplémentaires relatives au risque d’inondation. Cette cession devrait permettre aux collectivités de mener à bien des projets d’aménagement locaux ainsi que de constituer des réserves foncières.
Cette assemblée réunissait des représentants de l’ État (DGTM, Mission foncier, Direction des finances publiques), les membres de la CTG et les représentants des collectivités locales en demande de foncier.
L’accès au foncier demeure une problématique centrale en Guyane, qui touche notamment à l’accès au logement, au déficit d’infrastructures et au développement de l’agriculture. L’État détient 94 % du foncier du territoire. Suite aux mouvements sociaux de 2017, une attention particulière avait été donnée à cette question, l’État et les communes s’étant accordés sur la rétrocession de 250 000 hectares, destinés à la construction d’infrastructures, de logements et à la constitution de surfaces agricoles. Cependant, en novembre 2022, seuls 3 289 ha avaient été effectivement rétrocédés, avec 91 000 ha en cours de traitement. Afin de résoudre ce problème, le Ministre délégué aux Outre-mer avait annoncé en début d’année 2022 la simplification de la procédure. Une nouvelle commission devrait examiner d’autres dossiers en avril prochain.

30 03 23
Le bilan des Forces Armées de Guyane pour l’année 2022
Le bilan des Forces Armées de Guyane pour l’année 2022

Le bilan 2022 des Forces Armées de Guyane (FAG) porte sur trois missions principales : l’opération POLPÊCHE, l’opération HARPIE et l’opération TITAN. Les FAG rassemblent en tout 2 100 militaires.
L’opération POLPÊCHE, ayant pour but de lutter contre la pêche illicite, a permis de réaliser 12 contrôles de pêcheurs hauturiers pratiquant de manière non déclarée et non réglementée. Les FAG comptabilisent aussi 129 opérations de visite, 163 km de filets saisis et 192 540 kg de poissons rejetés à la mer. 155 des 324 jours passés en mer ont été dédiés à la lutte contre la pêche illégale.
L’opération HARPIE vise à lutter contre l’orpaillage illégal. Les Forces Armées ont saisi 35,8 millions d’euros d’avoirs criminels en 2022. Dans le détail, les saisies et la destruction concernent : 6 236 carbets, 100 concasseurs, 143 pirogues, 135 armes, 59 kg de mercure, 5 kg d’or, 661 groupes électrogènes et 187 quads.
Enfin, l’opération TITAN a déployé 350 militaires pour encadrer les six lancements du CSG, déployant à la fois l’armée de l’air, la marine et l’armée de terre.

30 03 23
Agriculture : un plan territorial pour l’autonomie alimentaire en Guyane
Agriculture : un plan territorial pour l’autonomie alimentaire en Guyane

Une séance plénière du Comité d’Orientation Stratégique et du Développement Agricole (COSDA) s’est tenue à la CTG en vue de mettre en place le plan territorial pour l’autonomie alimentaire en Guyane. Cette réunion avait pour but de dresser les principaux objectifs vers une transition alimentaire et les défis de l’agriculture locale.
Les professionnels du monde agricole ont participé aux débats et ateliers qui ont animé cette séance. Dans le détail, de nombreuses thématiques ont été abordées : l’accès aux aides et financements, le foncier et l’aménagement des zones agricoles, la mise en conformité et la biosécurité, la compétitivité et l’insertion dans le marché agricole, l’insertion sociale, etc.
L’agriculture représente 4,3 % de la valeur ajoutée en Guyane contre 1,8 % pour la France métropolitaine. Marquée par l’importance de l’agriculture traditionnelle et la polyculture, elle se confronte à des enjeux de structuration importants. Le taux de couverture (rapport entre les importations et les exportations) demeure faible, s’élevant à 5,8 % en 2021.

30 03 23
IPC : une tendance baissière en Guyane qui diverge de l’inflation nationale
IPC : une tendance baissière en Guyane qui diverge de l’inflation nationale

L’IPC en Guyane est en recul en janvier : -1,2 % par rapport au mois précédent. Cette tendance diverge de celle observée au niveau national (+0,5 %). En glissement annuel, l’inflation reste toujours élevée à l’échelle locale aussi bien que nationale, mais à des niveaux différents : +3,0 % pour la Guyane contre +6,0 % pour la France entière.
Dans le détail, l’alimentation est le seul poste dont les prix continuent d’augmenter en Guyane (+0,7 %). À l’inverse, les prix de l’énergie connaissent la plus forte baisse sur le mois : -3,7 %. En glissement annuel, c’est aussi l’alimentation qui subit l’inflation la plus élevée : +8,2 % contre +7,1 % pour l’énergie. Les prix des services enregistrent également une baisse mensuelle, de 2,1 %, tandis que les produits manufacturés stagnent.

30 03 23
Le prix de l’essence continue d’augmenter tandis que le prix du gazole baisse
Le prix de l’essence continue d’augmenter tandis que le prix du gazole baisse

Au 1er mars 2023, le prix de l’essence est de 1,87 €/l (soit une hausse de 4 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,74 €/l (soit une baisse mensuelle de 13 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 23,80 € (soit une hausse de 0,96 €).

La remise forfaitaire de l’État, mise en œuvre pour lutter contre l’augmentation des prix des produits pétroliers due à la guerre russe en Ulkraine, a pris fin le 31 décembre 2022. De même, la baisse de la taxe spéciale sur les carburants décidée par la CTG n’est plus en vigueur depuis le début d’année. Afin de compenser la fin de la remise carburant, le Gouvernement a toutefois mis en place une aide spécifique de 100 €, sous conditions de ressources, en faveur des personnes qui ont une activité professionnelle utilisant leur véhicule pour travailler ou se rendre à leur travail. Les bénéficiaires peuvent solliciter cette aide jusqu’à fin mars.