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Actualités économiques régionales

26 09 22
Le Suriname souhaite que le FMI soit plus flexible
Le Suriname souhaite que le FMI soit plus flexible

Les réformes menées par le Gouvernement du Suriname devraient, selon son président Chan Santokhi, permettre au pays de retrouver une économie saine. Dans l’attente, il demande au FMI plus de flexibilité et de souplesse vis-à-vis du calendrier de remboursement du prêt contracté en 2021. Un plan de 3 ans avait été en effet été signé en 2021 pour mettre en œuvre des réformes structurelles dans le pays, pour un montant de 690 M$.

Le Gouvernement compte sur des revenus futurs issus de l’exploitation pétrolière d’ici 2025. Suite aux nombreuses découvertes de gisements sur la côte, le pays a décidé d’investir pleinement dans cette voie. Le président rencontre la directrice du FMI Kristalina Georgieva fin septembre afin de convenir d’une nouvelle stratégie.

26 09 22
La déforestation amazonienne représente 26 % de la région
La déforestation amazonienne représente 26 % de la région

La Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica) s’est réunie pour un 5e sommet à Lima, comprenant une délégation guyanaise d’une dizaine de personnes. Les pays participants ont discuté d’un rapport démontrant que la déforestation en Amazonie représentait au total 26 % de la région, point de non-retour selon les experts. En parallèle, il a été rappelé l’urgence d’endiguer l’orpaillage illégal. Au Brésil, l’extraction illégale d’or a augmenté de 44 % en un an en 2021. L’institut national de recherches spatiales a de plus estimé que l’orpaillage a été directement lié à la déforestation de 121 km² de la forêt amazonienne, touchant dans 23 % des cas des réserves indigènes ainsi que d’autres zones protégées. Le Para (état du nord du Brésil) serait principalement concerné par ce genre de pratiques. Enfin, le coût socio-environnemental de l’orpaillage illégal s’est élevé à environ 7,5 milliards d’euros de janvier 2021 à juin 2022, un montant quasiment égal à la valeur de l’or extrait sur cette même période.

26 09 22
Les Chiliens rejettent la nouvelle Constitution
Les Chiliens rejettent la nouvelle Constitution

Le 4 septembre 2022, les Chiliens étaient invités à se prononcer par référendum sur la nouvelle Constitution du pays, rédigée par une Assemblée constituante depuis plus d’un an. L’élaboration d’un nouveau texte fondamental était un élément phare du programme du président Gabriel Boric, et un héritage des mouvements sociaux de 2019. Pays fortement inégalitaire, le Chili s’était prononcé en octobre 2020 à 79 % pour l’écriture d’une nouvelle Constitution qui garantirait notamment davantage de droits sociaux et romprait avec le passé. La présente Constitution date en effet de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990) et a représenté un élément emblématique de l’ultralibéralisme.

Le référendum rejetant à près de 62 % le texte retenu par l’Assemblée Constituante témoigne d’un sursaut de la frange conservatrice du pays. Les 154 membres de l’Assemblée constituante prévoyaient en effet plusieurs propositions novatrices telles que la garantie d’un droit à l’éducation, à la santé publique, à une retraite, à un logement, de nouveaux droits pour les peuples autochtones ainsi que l’inscription constitutionnelle du droit à l’avortement. Le rejet du texte a été particulièrement marqué au sud et au nord, où un état d’urgence a été déclaré suite à une forte recrudescence de l’insécurité.

Le processus constitutionnel se poursuit pour proposer une nouvelle version de la Constitution.