Bien que la forêt couvre 96 % du territoire guyanais, les entreprises de première transformation du bois (essentiellement les scieries) occupent dans l’économie du département une place relativement peu importante. Elles emploient 0,3 % de la population active et génèrent un peu moins de 3 % de la valeur des exportations. Le secteur souffre en effet des conditions d’accès à la ressource. La dispersion des essences recherchées, la forte densité du bois mais aussi l’éloignement des parcelles limitent le développement de cette activité en alourdissant les charges d’exploitation. Dans ce contexte, la hausse des coûts d’exploitation de la ressource depuis 1998 s’est répercutée négativement sur les principales scieries, dont le taux de rentabilité d’exploitation s’est contracté de 4 points en l’espace de six ans.

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