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Juillet 2021

Responsable de rédaction : XX

26 07 21
Les voies pour l’avenir : La monnaie numérique de banque centrale (MNBC) et les paiements innovants
Les voies pour l’avenir : La monnaie numérique de banque centrale (MNBC) et les paiements

PARIS EUROPLACE 2021 – Discours de clôture de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France

Mesdames, Messieurs,

C’est un plaisir pour moi d’être avec vous aujourd’hui, en direct du Studio Gabriel. Je voudrais adresser mes plus chaleureux remerciements à Paris Europlace pour avoir maintenu tout au long de la crise ce dialogue constructif et ouvert avec l’ensemble des acteurs. Avant d’en venir à mon sujet principal d’aujourd’hui, je tiens à souligner la résilience de nos institutions financières françaises qui ont joué un rôle décisif pour aider notre économie à faire face à la crise. Il était à la mode il y a un an d’annoncer une apocalypse financière et cela l’est encore pour certains Européens, prompts à l’auto flagellation, alors que les Américains ont davantage confiance en eux. La réalité parle d’elle-même : à la fin du premier trimestre 2021, le ratio CET1 des banques françaises était supérieur (15 %) à son niveau d’avant la crise ; leur rentabilité, quoique toujours insuffisante, s’est nettement améliorée au cours de ce premier trimestre ; il n’y a globalement aucun sous-provisionnement des banques françaises. La France et l’Europe ne sont pas exposées à un « tsunami de faillites » et devraient connaitre au contraire une reprise forte : plus de 10 % de croissance cumulée sur 2021 et 2022. Restons donc vigilants, mais arrêtons de nous faire peur. Cette situation globalement rassurante n’est en aucun cas un appel à l’excès de confiance ou au statu quo. La crise de la Covid 19 agit comme un accélérateur des défis structurels majeurs auxquels sont confrontées les banques et les sociétés d’assurance. Ces défis exercent également une pression créatrice sur les banques centrales et les superviseurs. Je vais évoquer aujourd’hui comment, ensemble, catalyser nos efforts pour définir une « voie pour l’avenir » vers des paiements innovants et une MNBC.

26 07 21
Publication du rapport d’activité 2020 de l’IEDOM
Publication du rapport d’activité 2020 de l’IEDOM

L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) présente les faits marquants de son activité en 2020. La thématique de cette année est consacrée à l’économie du numérique, secteur dynamique et en pleine expansion. Les nouvelles technologies du numérique, et notamment la digitalisation des processus, sont source de croissance et d’opportunités nouvelles pour de nombreux secteurs d’activité en ce sens qu’elles offrent des possibilités de simplification et d’efficience accrues face aux risques de toute nature auxquels nous sommes amenés à faire face. La crise sanitaire, apparue au premier trimestre 2020, grève les économies ultramarines depuis maintenant plus d’un an avec un impact sur l’activité économique finalement plus limité qu’attendu en début de crise. En effet, pour l’année 2020, le recul du PIB s’annonce globalement moindre que ce qui avait été anticipé et inférieur aux -8 % attendus pour l’Hexagone.

26 07 21
À quoi ressemblera la banque du XXIè siècle ?
À quoi ressemblera la banque du XXIè siècle ?

Denis Beau, Premier sous-gouverneur de la Banque de France

Pour lancer notre discussion sur la banque du 21ème siècle, je voudrais faire trois constats et vous proposer un pronostic.
1. Le modèle de la banque universelle, particulièrement fort en France, sous la forme de grands groupes de bancassurance intégrés qui cumulent les fonctions de collecte des dépôts et de distribution du crédit et offrent une large gamme de services financiers, a montré sa robustesse pendant les deux grandes crises traversées depuis le début du siècle. Non seulement notre secteur bancaire a fait preuve de résilience mais dans la crise du Covid, il a aussi été en mesure de répondre aux besoins de financement et de trésorerie des entreprises, et de contribuer très activement au déploiement des mesures de soutien décidées par le Gouvernement et la Banque Centrale Européenne.

26 07 21
Pour un monde post-pandémique tourné vers la croissance
Pour un monde post-pandémique tourné vers la croissance

Geoffrey Okamoto

Depuis mars 2020, la riposte mondiale à la pandémie a coûté aux pouvoirs publics 16 000 milliards de dollars sous forme d’aide budgétaire, sans compter les 7 500 milliards de dollars inscrits au bilan des banques centrales du monde. Les déficits frisent des sommets inédits depuis la Deuxième Guerre mondiale, et les banques centrales ont injecté dans l’économie plus de liquidité dans la dernière année que dans les dix précédentes combinées. Ces mesures étaient toutefois absolument nécessaires. Selon une étude du FMI, sans les interventions des décideurs, la récession de l’an dernier (la pire en temps de paix depuis la Grande dépression) aurait été trois fois pire.