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Juin 2021

Responsable de rédaction : XX

05 07 21
Publication de l’Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les DOM et la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon - Avril 2021
Publication de l’Observatoire des tarifs bancaires aux particuliers dans les DOM et la collectivité de (...)

L’IEDOM établit à fréquence semestrielle l’Observatoire public des tarifs bancaires dans les DOM et les collectivités d’outre-mer (DCOM) de la zone euro, conformément à l’article L. 711-5 du Code monétaire et financier. La collecte et le traitement des données couvrent les 36 établissements bancaires installés dans les six géographies, à partir de leurs documents publics de tarification. Le suivi porte sur les services les plus couramment utilisés par la clientèle (dits « extrait standard des tarifs ») et 3 tarifs règlementés en vigueur au 1er avril 2021. Depuis l’Observatoire d’avril 2018, les libellés des tarifs de l’extrait standard ont évolué pour tenir compte de la création d’une terminologie normalisée arrêtée au niveau de l’Union européenne.

05 07 21
L’Europe, la puissance et la finance
L’Europe, la puissance et la finance

Sylvie Goulard, Sous-Gouverneur de la Banque de France

Le monde change à vive allure, l’Europe se cherche. Dans les débats sur la souveraineté européenne, il est souvent question de diplomatie, de défense, parfois de politique industrielle, plus rarement de finance. L’avancée la plus marquante de la construction européenne a bien été la monnaie unique, mais l’Union européenne (UE) pourrait beaucoup mieux utiliser ses atouts dans le domaine financier. Il aura fallu la grande crise financière pour que des règles communes d’encadrement de la finance soient adoptées, et que leur contrôle soit confié à des autorités européennes de supervision. Aujourd’hui encore, le marché intérieur des services financiers reste fragmenté et la géopolitique de l’euro balbutiante. Plusieurs raisons invitent pourtant à reconnaître le caractère stratégique des enjeux financiers.

05 07 21
Renouer avec la croissance
Renouer avec la croissance

Lone Engbo Christiansen, Ashique Habib, Margaux MacDonald et Davide Malacrino

Peut-on produire et consommer plus de biens et de services en travaillant le même nombre d’heures ? Cela semble trop beau pour être vrai mais c’est, en fait, entièrement possible. La hausse de la productivité est un des principaux ingrédients pour aboutir à une croissance et des revenus plus élevés. Il s’agit au fond d’accroître la productivité des travailleurs. Pour beaucoup d’entre nous, la pandémie de COVID-19 a changé notre façon de travailler et de dépenser. La question est de savoir quels seront les effets de ces changements sur notre productivité, dans un horizon proche comme lointain.

05 07 21
Jamais trop et jamais trop nombreux : comment transformer le débat mondial en action mondiale de lutte contre le changement climatique
Jamais trop et jamais trop nombreux : comment transformer le débat mondial en action mondiale de lutte (...)

Discours de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France - Green Swan 2021 Global Virtual Conference, le 2 juin 2021

Mesdames, Messieurs,

Cette conférence internationale virtuelle « Green Swan 2021 » co-parrainée par la Banque de France, la BRI, le FMI et le NGFS aurait dû se dérouler à Paris, lieu de naissance de l’Accord sur le climat et du NGFS, mais c’est un grand plaisir pour moi de vous accueillir en ligne. L’engagement des banques centrales en faveur de la cause climatique peut apparaître aujourd’hui comme une évidence. Mais peu de sujets ont été marqués par un changement aussi rapide et massif. Ma génération a changé de point de vue, j’ai changé de point de vue. Désormais, nombre d’entre nous adhèrent au principe d’Hans Jonas : « Inclus dans ton choix actuel l’intégrité future de l’Homme comme objet secondaire de ton vouloir ». Il y a trois ans à Amsterdam, lors de la conférence inaugurale du NGFS, j’avais déclaré que le verdissement de la finance était notre « nouvelle frontière pour le XXIe siècle ». Aujourd’hui, le défi pourrait presque paraître inversé : nous sommes passés du risque de « faire trop peu, trop tard » à la critique faite par certains « d’être trop nombreux à en faire trop ». Non : nous n’en faisons pas trop (I) et nous ne sommes jamais trop nombreux (II).

Mais avant de commencer, je souhaiterais tirer deux enseignements utiles et prudents des critiques que je viens de mentionner. Premièrement, nous banquiers centraux et superviseurs, ne pouvons pas tout faire nous-mêmes ; nous ne sommes pas les seuls acteurs verts. Rien ne remplacera un prix du carbone approprié. Deuxièmement, nous agissons au nom même de notre mandat : notre prise en compte du changement climatique n’est ni un abus de mission, ni une simple conviction militante, et nous agirons avec la même crédibilité technique et le même professionnalisme que nous appliquons dans nos domaines « traditionnels ».