Depuis la prévision de décembre, la Banque de France observe une détente plus nette qu’anticipé des prix de l’énergie du fait de la combinaison d’un hiver à la météo clémente, des efforts de sobriété énergétique et des mesures européennes, l’ensemble ayant permis d’éviter une crise d’approvisionnement. Ces facteurs conduisent la Banque de France à réviser, sur 2023, à la baisse l’inflation et à la hausse la croissance dans leurs projections de mars. À l’horizon 2024-2025, les projections sont peu modifiées. Ces projections, finalisées début mars, sont entourées d’une incertitude accrue du fait des tensions financières depuis le 10 mars.