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Actualités de l’Institut et suivi de place

25 02 19
Le surendettement des ménages à La Réunion : Enquête typologique 2018
Le surendettement des ménages à La Réunion : Enquête typologique 2018

La Banque de France vient de publier pour la France métropolitaine le profil sociodémographique et professionnel des ménages en situation de surendettement, le niveau et la structure de leurs ressources, ainsi que les caractéristiques de leur endettement. À La Réunion, en 2018, 1 157 dossiers ont été déposés (-4,8 % par rapport à 2017), dont 1 002 jugés recevables. Le département concentre 53 % du nombre de dossiers recevables de l’ensemble des DOM. L’endettement global déclaré s’élève à 35,1 millions d’euros soit un endettement moyen d’environ 35 000 euros par dossier. La moitié des surendettés réunionnais est au chômage, contre un quart en France hors DOM. 58,1 % des ménages surendettés n’ont aucune capacité de remboursement contre 49,6 % en France métropolitaine. L’endettement est souvent mixte, combinant des crédits à la consommation, des dettes immobilières et des arriérés de charges courantes.

25 02 19
Le microcrédit à La Réunion : un accès au crédit pour les plus fragiles
Le microcrédit à La Réunion : un accès au crédit pour les plus fragiles

À La Réunion, le financement par le microcrédit connait un franc succès ces dernières années, passant de moins de 4 millions d’euros de prêts octroyés en 2010 à 11 millions d’euros en 2018 pour près de 1 700 microcrédits accordés. Le microcrédit professionnel classique, destiné au financement de créations d’entreprise et porté par l’Adie Réunion, concentre la moitié des montants alloués et progresse de 19 % par an entre 2010 et 2018. Il existe aussi une variante sous forme de prêts d’honneur ayant vocation à (...)

25 02 19
Une fin d’année fortement perturbée par le mouvement des Gilets jaunes
Une fin d’année fortement perturbée par le mouvement des Gilets jaunes

Au quatrième trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires (ICA) décroche de plus de 15 points à 84,4 points, soit son niveau le plus bas depuis cinq ans. L’activité du trimestre a été fortement dégradée selon les chefs d’entreprise, dans un contexte de blocage des axes routiers, lié au mouvement des « Gilets jaunes ». Cette situation a également impacté défavorablement le niveau de leur trésorerie. Les perspectives envisagées pour ce début d’année apparaissent en revanche nettement moins défavorables avec un redressement anticipé de l’activité. Les intentions d’investir sur les douze prochains mois marquent un net infléchissement par rapport au début d’année. Elles restent néanmoins positives.