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Actualités économiques locales

03 07 23
Les aides agricoles de La Réunion : des soutiens publics au service de l’agriculture
Les aides agricoles de La Réunion : des soutiens publics au service de l’agriculture

Les aides au secteur agricole et alimentaire de La Réunion sont estimées à 299,8 millions d’euros, soit une progression de 2,8 % par rapport à l’année 2021. Les aides du Programme d’Options Spécifiques liées à l’Éloignement et l’Insularité (POSEI) représentent un montant de 117,6 millions d’euros, celles du Fonds Européen Agricole de Développement Rural (FEADER) 52,6 millions d’euros. Ces soutiens sont complétés par des aides conjoncturelles de l’État au titre de : la convention canne, du Plan France Relance, du soutien spécifique à la guerre en Ukraine, de l’indémnisation des filières végétales (hors cannes) liée à la sécheresse et au passage du cyclone Batsiraï. Les aides de l’État à destination de la filière canne ont été particulièrement conséquentes en 2022 : 13 millions d’euros de plus par rapport à l’année 2021. Par ailleurs, dans le cadre de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique, le programme FEADER fournit un appui financier à différents titres. D’abord dans la conversion à l’agriculture biologique, puis l’indemnité compensatrice de handicaps naturels (ICHN), et enfin des mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) surfaciques et des aides à la transition agro-écologique. À La Réunion, l’ICHN représente 60 % du montant alloué dans les tranches de 1 € à 2 500 € de la classe des exploitations, soit environ deux tiers des montants.

https://daaf.reunion.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/20230605_aides_agricole_2022_etudes.pdf

03 07 23
À La Réunion, malgré des diplômes de plus en plus élevés, les jeunes accèdent toujours tardivement à l’autonomie
À La Réunion, malgré des diplômes de plus en plus élevés, les jeunes accèdent toujours tardivement à (...)

La Réunion est l’une des régions les plus jeunes de France avec 18 % de sa population âgée de 16 à 29 ans. Un quart d’entre eux ne sont ni en formation ni en emploi alors même que la jeunesse devient de plus en plus diplômée : 21 % ont un niveau de diplôme supérieur au bac en 2019, contre 17 % en 2011. Il persiste un niveau de décrochage scolaire relativement élevé : 25 % des jeunes n’ont pas de diplôme en 2019. L’autonomie, caractérisée par le fait d’avoir un emploi et un logement indépendant, est stable entre 2011 et 2019, malgré une élévation du niveau de diplôme sur la période. Les tensions inflationnistes sur les loyers et la concurrence accrue sur le marché du travail entre diplômés peut expliquer l’accès à un logement indépendant plus tardif. Néanmoins, l’accès à un emploi, et donc à un logement, reste plus facile pour les plus diplômés d’autant plus s’il est stable. En particulier, les femmes sont autonomes de manière plus précoce que les hommes : plus de la moitié des femmes le sont à 26 ans contre 28 ans pour les hommes. Même sans diplôme, les femmes ont leur propre logement plus tôt que les hommes, ces derniers vivant plus longtemps chez leurs parents. Ce faible niveau de diplôme, lié à une parentalité plus précoce, augmente les difficultés d’insertion sur le marché du travail des femmes. Cependant, même sans enfants, les femmes accèdent moins à l’emploi que les hommes.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/7623989