Une assemblée plénière consacrée au chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) s’est tenue le 27 octobre 2021. Commencés en 2014, les travaux devaient être initialement livrés en 2020. Leur achèvement complet avant 2027-2028 n’est finalement plus envisageable et seule la moitié de la route pourra être livrée d’ici un an. En effet, le manque de matériaux disponibles à La Réunion entrave la réalisation du projet. Une enveloppe supplémentaire de 500 à 700 millions d’euros selon les estimations est par ailleurs nécessaire, alors que le budget initial de 1,6 milliard d’euros est déjà largement dépassé. Au cours de la séance, la Région a demandé une expertise financière et technique des alternatives possibles à la poursuite du projet, tout en sollicitant l’accompagnement de l’État pour la réaliser. Outre sa contribution initiale, l’État a accordé un soutien supplémentaire de 17 millions d’euros dans le cadre du plan France relance.
Sur la première moitié de l’année 2021, La Réunion a accueilli 79 822 touristes extérieurs (58 781 au premier trimestre et 21 041 pour le deuxième). La détérioration de la situation sanitaire dans l’île et la mise en place des restrictions sanitaires (motifs impérieux à compter du 28 janvier, et toujours à l’ordre du jour pour les non-vaccinés, couvre-feu, confinement partiel, etc.) a fortement impacté la fréquentation touristique, qui recule de -34,1 % par rapport au premier semestre 2020 et de -65,9 % par rapport à la même période en 2019. De même, les recettes touristiques ont chuté de -29,6 % par rapport au premier semestre 2020.
Dans le cadre du plan France Relance, La Réunion va percevoir 51 millions d’euros pour financer 8 projets de « transports collectifs en site propre » et de « pôles d’échanges multimodaux ». Parmi ces projets figure le Tramway aéroport-entrée ouest (TAO) de la CINOR à Saint-Denis, qui bénéficiera d’une subvention de 40 millions d’euros, la « Voie réservée sur RN2 » à Sainte-Marie (2,48 millions d’euros) et « L’entrée Est de Saint-Pierre » de la CIVIS (2,1 millions d’euros).
La DAAF a publié une fiche présentant les principales caractéristiques de l’agroalimentaire régional. À La Réunion, ce secteur représente 6 % de la production annuelle de richesse (contre 4 % en France métropolitaine). Reposant sur un tissu de 352 établissements (dont 2 appartenant à des groupes internationaux), l’industrie agroalimentaire pèse 45 % du chiffre d’affaires et 38 % de l’emploi du secteur manufacturier en 2018. Entre 2015 et 2018, le nombre de salariés de l’agroalimentaire progresse de +8 %. Premier poste d’exportation de l’île, le sucre est la principale activité industrielle en termes de chiffre d’affaires, suivi par l’industrie de la viande et l’industrie des boissons.
Fin juin 2021, La Réunion dénombre 272 500 salariés (soit +1,1 % par rapport au trimestre précédent). Cette évolution, qui concerne principalement le secteur des services, s’explique par le dynamisme de l’emploi intérimaire et des embauches en contrat d’apprentissage. Par ailleurs, après une légère baisse au trimestre précédent, les créations d’entreprises repartent à la hausse. Dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles, 2 800 entreprises ont été créées à La Réunion au deuxième trimestre 2021.