Dans sa note de conjoncture bimestrielle, l’Agreste indique qu’au 4 septembre 347 000 tonnes de cannes ont été broyées, soit 40 % de moins par rapport à la moyenne de ces dix dernières années à la même date. Ce faible tonnage s’explique par le démarrage tardif de la campagne sucrière 2022 suite aux difficiles négociations autour de la convention canne 2022-2027, puis celles liées à la validation du protocole d’échantillonnage de la richesse en sucre dans la canne. Il s’explique aussi par la mise à l’arrêt de l’usine de Bois-Rouge durant dix jours en août. Les prévisions de récolte laissent entrevoir un tonnage qui sera faible, probablement autour de 1,5 million de tonnes. La richesse en sucre cumulée depuis le début de la campagne s’établit à 13,09 % (contre 13,11 % en 2021 et 13,75 % en 2020).