Le projet Interreg Maghic (Maritime Green H2 Infrastructure in the eastern caribbean) vise à étudier l’opportunité de la fabrication d’hydrogène vert pour la mise en œuvre d’une nouvelle filière énergétique
Le projet, financé par des fonds européens à hauteur de 1,8 million d’euros (subvention Feder), est porté par cinq acteurs : Farwind Energy, les grands ports maritimes de la Guadeloupe et de la Martinique, la société anonyme de la raffinerie des Antilles (SARA) et la Unit Caribbean.
La convention de coopération qui lie les cinq partenaires prévoit un apport de chaque entité. La production de l’hydrogène est basée sur la technologie développée par Farwind Energy. Les grands ports maritimes de Guadeloupe et Martinique apportent leur capacité d’accueil aux navires-énergies et des moyens de transfert de l’hydrogène à terre. La SARA apporte son expertise sur la réalisation de l’étude du potentiel H2 dans les Antilles et, celle des moyens de stockage et logistique. Enfin, le cabinet de conseil, Unit Caribbean, étudiera les conditions d’émergence et d’accélération du marché de l’hydrogène vert à Sainte-Lucie.
Ce projet constitue une opportunité pour l’Europe de se positionner dans la course internationale à l’hydrogène vert dit renouvelable. D’ici 2030, l’Union européenne vise la production de 10 Gw d’hydrogène vert et l’importation de 10 Gw additionnels. L’installation du navire-énergie de la société Farwind Energy dans la zone caraïbe pourrait permettre d’atteindre cet objectif.
Pour en savoir plus : https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/leurope-part-a-la-conquete-de-lhydrogene-vert-dans-les-caraibes-927961.php
https://hydrogentoday.info/hydrogene-en-mer/
Le gouvernement barbadien a annoncé l’ouverture du deuxième cycle de forage pétrolier au large de l’île. Initialement prévus en décembre, les forages ont été reportés au 1er trimestre 2023. Selon le ministère de l’Énergie, les entreprises en charge de l’exploitation ont demandé un délai supplémentaire pour évaluer la superficie et les données. Dans l’intervalle, ce délai a permis d’apporter des adaptations au cadre législatif pour l’octroi des licences d’exploitation.
Selon la Première ministre, Mia Mottley, la prospection initiale estime le potentiel à 42 000 milliards de m3 de gaz ou 13 millions de barils de pétrole non découvert. Le pays produit actuellement 1 600 barils de pétrole onshore par jour.
Pour en savoir plus :
https://barbadostoday.bb/2023/03/25/govt-reopens-drilling-for-oil/
https://www.karibinfo.com/index.php/2023/03/27/barbade-le-gouvernement-rouvre-le-forage-petrolier/
À fin mars 2023, l’indice des prix à la consommation progresse de 4,1 % en glissement annuel en Martinique (+5,7 % en France hors Mayotte). Cette hausse s’explique principalement par la hausse des prix de l’alimentation (+12,5 % en glissement annuel) et des produits manufacturés (+3,6 % en glissement annuel). Les services (2,1 %) et l’énergie (+1,0 %) contribuent dans une moindre mesure à la progression d’ensemble.
Voir la publication : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7457937
Dans le cadre du projet « Filière de soins d’excellence », près de 34 millions d’euros ont été accordés au Centre Hospitalier Universitaire de la Martinique (CHUM). Ce programme s’inscrit dans le plan de relance économique post-Covid qui vise à moderniser 6 filières de soins du CHUM, dont l’hémato-oncologie, la radiothérapie et la pathologie vasculaire. Ce projet est financé à 100% par le Fonds européen de Développement régional (disposition REACT RU). En parallèle, le projet prévoit également la mise à niveau du système d’information santé du CHUM pour optimiser la prise en charge de l’ensemble des pathologies. Pour mener à bien ce projet, le CHUM a signé une convention de prêt de préfinancement à hauteur du montant de l’opération (34 M€) auprès de l’agence française de développement (AFD).
Pour en savoir plus :
https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/martinique-lafd-soutient-le-chum-pour-le-projet-filieres-de-soins-dexcellence
À fin mars 2023, le dernier indice des prix du transport aérien de la Direction de l’Aviation civile indique une hausse des prix de 22,8 % sur un an au départ de l’Hexagone (39,9 % vers l’outre-mer) et de 57,5 % au départ de la Martinique.
Face à la nouvelle hausse des prix, l’État et Ladom (l’agence pour la mobilité des Outre-mer) ont annoncé une revalorisation de 26 % du dispositif d’aide directe à l’achat d’un billet d’avion. Pour la Martinique, la valeur du bon atteint désormais 340 euros contre 270 auparavant. Cette augmentation porte l’enveloppe destinée à assurer la continuité territoriale dans les DOM à un peu plus de 52 millions d’euros d’autorisation d’engagement pour 2023 (soit 8 millions d’euros supplémentaires) contre 187 millions pour la Corse.
Le 30 mars 2023, la mission sénatoriale conduite par Catherine Conconne et Guillaume Chevrollier a présenté son rapport d’information sur la continuité territoriale outre-mer, avec 12 recommandations pour redéfinir la politique de continuité territoriale à travers des stratégies rénovées. Les recommandations portent sur 4 axes : la continuité territoriale au service des territoires, des aides renforcées pour les Ultramarins, l’application d’un tarif résident et la réforme de Ladom.
Pour en savoir plus :
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/126_IPTAP_mars2023_0.pdf
https://www.senat.fr/notice-rapport/2022/r22-488-notice.html
https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/laide-pour-lachat-dun-billet-davion-vers-lhexagone-augmente-928068.php
https://la1ere.francetvinfo.fr/continuite-territoriale-l-etat-augmente-ses-aides-aux-deplacements-entre-les-outre-mer-et-l-hexagone-pour-les-plus-modestes-1375138.html
En 2022, les expéditions de bananes s’inscrivent en hausse de 6,8 % par rapport à 2021. Toutefois, les épisodes de sécheresse ne permettent pas de retrouver les niveaux historiques. Néanmoins, le marché de la banane reste globalement stable. Le fruit est parmi les moins chers et souffre moins des arbitrages des consommateurs sur la composition de leur panier.
En parallèle, la filière subit une hausse des coûts de production de l’ordre de 100€ par tonne (intrants et salaires). Face à l’envolée des coûts, les organisations professionnelles demandent un soutien supplémentaire de l’État et de l’Europe, notamment dans le cadre de la revalorisation de l’enveloppe du POSEI (Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité). Les négociations devraient se tenir lors du prochain Comité interministériel consacré à l’Outre-mer (CIOM).
Pour aller plus loin :
https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/economie/la-filiere-banane-face-a-linflation-926826.php