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Janvier 2021

29 01 21
Chute du PIB de la région Amérique Latine et Caraïbe en 2020
Chute du PIB de la région Amérique Latine et Caraïbe en 2020

La Banque mondiale a publié ses prévisions économiques régionales pour 2020. La région Amérique latine et Caraïbe a été gravement touchée par la pandémie du COVID-19 en 2020, tant du point de vue sanitaire qu’économique. Selon la Banque mondiale, la croissance du PIB a significativement chuté en 2020, à environ -6,9 % (après +1,0 % en 2019) notamment en raison des mesures de lutte contre la pandémie. La croissance dans la Caraïbe a baissé de manière encore plus importante et est estimée à -7,7 %, en 2020 contre +3,4 % en 2019. Même si tous les pays de la région ont connu de considérables baisses de leur activité, Sainte-Lucie a connu la chute la plus importante avec -18 %, suivie de Grenade (-12 %) et de la Dominique (-10 %) en 2020. La croissance dans la Caraïbe devrait rebondir à +4,5 % en 2021, stimulée par une reprise partielle du tourisme. La publication est disponible sur le site de la Banque mondiale.

29 01 21
Reprise des créations d’emplois au 3e trimestre 2020
Reprise des créations d’emplois au 3e trimestre 2020

Au troisième trimestre 2020, les créations d’emplois salariés repartent à la hausse (+1,8 %) en Martinique. Excepté dans l’agriculture (-0,9 %), l’emploi croît dans tous les secteurs et particulièrement dans l’intérim (+19,3 %). En comparaison, en France entière (hors Mayotte), l’emploi salarié augmente de +1,6 % sur le trimestre. À cette dynamique s’ajoute la forte hausse des créations d’entreprises avec +1078 (+74,7 %) entreprises au 3e trimestre 2020. La publication est disponible sur le site de l’INSEE.

29 01 21
Le recensement 2018 confirme la baisse de la population
Le recensement 2018 confirme la baisse de la population

Au 1er janvier 2018, la population légale en Martinique est estimée à 368 783 habitants. En cinq ans, le territoire aurait perdu 16 768 habitants soit une baisse annuelle moyenne de 0,9 % par an. Le rythme de ce déclin démographique s’accélère par rapport à la période 2008-2013 (– 0,6 % par an). En cause, des départs du territoire plus nombreux que les arrivées, malgré un solde naturel positif. Les communes du Nord sont les plus touchées par ce déclin démographique. La publication est disponible sur le site de l’INSEE.

29 01 21
Moitié moins de passagers à l’aéroport Martinique Aimé Césaire en 2020
Moitié moins de passagers à l’aéroport Martinique Aimé Césaire en 2020

En 2020, 1 021 275 de passagers ont transité par l’aéroport de la Martinique contre deux millions en 2019. Cette chute du nombre de passagers est liée à la crise sanitaire du Covid-19 notamment en raison des différentes mesures de restrictions (fermetures de frontières, confinements, quarantaines et tests PCR). Au mois de décembre, le nombre de passagers s’est redressé par rapport à novembre (+210 %, soit 100 298 passagers), ce qui a permis de lancer la saison touristique. Le président de la SAMAC (Société Aéroport Martinique Aimé Césaire), Frantz Thodiard, a déclaré qu’un rebond serait envisageable au second semestre 2021 en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

29 01 21
Les dix premières entreprises martiniquaises représentent 39 % du chiffre d’affaires de l’île
Les dix premières entreprises martiniquaises représentent 39 % du chiffre d’affaires de (...)

Selon la note sur la situation financière des entreprises martiniquaises en 2018 publiée par l’IEDOM, les dix premières entreprises de l’île représentent 39 % du chiffre d’affaires, 28 % des effectifs, et 45 % des dépenses d’investissement. La structure de leur bilan dévoile que la part des fonds propres, historiquement plus faible dans les entreprises martiniquaises, tend à converger vers le niveau observé au plan national. Par ailleurs, l’endettement financier, essentiellement bancaire (95,8 %), reste modéré au regard du niveau des fonds propres, malgré des investissements conséquents. Il faut noter que les entreprises du territoire sont pénalisées par des besoins en fonds de roulement d’exploitation plus forts que dans l’Hexagone, notamment en raison de la nécessité de constituer des stocks importants du fait de l’éloignement des centres d’approvisionnement et de l’insularité. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.

29 01 21
Baisse de la rentabilité des banques antillaises depuis 2010
Baisse de la rentabilité des banques antillaises depuis 2010

D’après la note de l’IEDOM sur le modèle économique des banques antillaises, les établissements bancaires sont confrontés à une baisse tendancielle de leur rentabilité depuis 2010. Les marges d’intermédiation ont fléchi avec la baisse des taux d’intérêt, alors que la progression des revenus de commissions est limitée par le plafonnement des frais bancaires (commissions d’interventions, incidents bancaires, …). Par ailleurs, le marché local est resté étroit et toujours caractérisé par une clientèle (particulier et entreprise) plus fragile que dans l’Hexagone. Cette tendance a poussé les établissements bancaires antillais à se réorganiser pour rationaliser les coûts, ainsi qu’à chercher de nouveaux relais de croissance. Pour plus de détail, la publication est consultable en ligne.