Après avoir obtenu, en 2016, une licence de téléphonie mobile 4G pour les Antilles-Guyane auprès de l’ARCOM, Free a annoncé le 17 mai dernier le lancement de ses nouvelles offres lors d’une conférence de presse. L’opérateur avait annoncé, en 2016, un investissement de 100 millions d’euros afin de s’installer sur le réseau outre-mer, dont 35 millions ont déjà été consommés. Il devient ainsi le quatrième opérateur téléphonique de Martinique, le cinquième en Guadeloupe et en Guyane. L’opérateur entend faire baisser les prix du marché en lançant une offre simple et 5 fois moins chère que celles déjà présentes. Comme le souligne une étude de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR), les tarifs plus élevés en Outre-mer pour les services de téléphonie mobile s’expliquent en partie par des raisons structurelles (coûts plus élevés sur les charges de personnels, de bâtiments, transit Internet depuis la Floride ou à Porto-Rico, taille du marché réduite…), mais aussi par un positionnement tarifaire élevé des opérateurs nationaux destiné « à ne pas troubler le développement de la concurrence par les opérateurs locaux ». Cette offre devrait ainsi contribuer à stimuler la concurrence sur le segment de la téléphonie mobile, et in fine à faire baisser les coûts des services pour les usagers. En effet, dans la foulée, la filiale lowcost RED par SFR a annoncé son implantation dans les Caraïbes avec une nouvelle offre avantageuse.
Trois économistes montrent dans une récente étude que l’adoption du Bitcoin comme monnaie officielle par le Salvador en septembre 2021 a, pour l’instant, échoué à imposer la crypto monnaie comme un véritable moyen de paiement, et ce, malgré les incitations financières accompagnant son introduction. L’étude s’appuie sur un questionnaire soumis à un panel représentatif de 1 800 Salvadoriens. Les résultats du questionnaire révèlent notamment que 61 % des personnes interrogées ayant téléchargé le porte-monnaie électronique mis à disposition par le gouvernement ne l’ont plus utilisé après avoir retiré ou dépensé les 30 US dollars offerts sous forme de Bitcoin. Par ailleurs, alors que la loi les y oblige, seules 20 % des entreprises salvadoriennes acceptent les paiements en Bitcoin.
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C’est près de deux fois plus qu’en France hexagonale, selon une étude récente de l’Insee. Ce taux s’explique par la forte proportion de retraités en Martinique : si 71,2 % des revenus des ménages martiniquais proviennent d’une activité, un quart de leurs revenus est issu des pensions de retraite. En effet, 28 % des Martiniquais ont plus de 60 ans. Ce taux s’explique également par le nombre important de familles monoparentales, dont 38,6 % sont touchées par la pauvreté (10 points de plus qu’en France hexagonale). Autre particularité martiniquaise, la part des personnes seules vivant dans la précarité est deux fois plus élevée que dans l’Hexagone (40 % des hommes seuls sont pauvres, 37 % pour les femmes seules). Enfin, de plus grandes disparités de richesses existent entre les communes de Martinique, en raison de la concentration des emplois dans le Centre-Agglomération.
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La loi Climat et résilience de 2021 prévoit de nouvelles dispositions face au recul du trait de côte. Parmi les 126 communes françaises qui auront l’obligation de s’adapter en priorité à l’érosion du littoral, 13 sont martiniquaises (Basse-Pointe, Case-Pilote, Saint-Pierre, Grand’Rivière, Le Lorrain, Les Trois-Îlets, Le Prêcheur, Le Robert, Sainte-Luce, Sainte-Marie, Schoelcher, La Trinité, Macouba). Les communes sans « plan de prévention des risques littoraux » devront réaliser la cartographie de l’évolution du trait de côte à 30 ans et 100 ans. Pour les zones qui présentent un risque de submersion dans les 30 ans, les nouvelles constructions seront interdites sur le littoral. S’agissant des zones exposées aux submersions à un horizon de 100 ans, elles restent constructibles avec une obligation de démolition à terme.
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La Conférence des Présidents des Régions Ultrapériphériques (RUP) s’est tenue en Martinique du 17 au 19 mai 2022 avec la participation des représentants des États membres, de la Commission Européenne, des présidents des RUP françaises, espagnoles et portugaises, des députés européens ainsi que des représentants des directions thématiques de la Commission Européenne. La nouvelle stratégie de la Commission Européenne pour les RUPs a été présentée et a mis en avant 3 nouveautés : (i) un accent renforcé sur les citoyens et leurs besoins visant à combler les écarts de qualité de vie par rapport aux moyennes nationales ou européennes, (ii) la reconnaissance des RUPs comme des atouts pour l’Union Européenne et (iii) l’augmentation des fonds européens réservés à ces régions (17 milliards pour 2021-2027, contre 13 milliards pour 2014-2020).
Le taux moyen des crédits à l’habitat est stable au 1er trimestre 2021 (1,34 %), avec des montants et une durée moyenne qui diminuent. Les taux moyens de découvert pour les particuliers baissent pour s’établir à 7,71 % alors que les taux moyens des prêts personnels et autres crédits échéancés à la consommation sont en légère hausse à 3,68 % (+6 pdb).
À l’exception de l’immobilier, dont le taux moyen des crédits augmente de 18 pdb (à 1,36 %), les taux des crédits aux entreprises baissent en Martinique au 1er trimestre 2022 : le taux moyen des crédits de découverts se réduit de 670 pdb (5,27 %), il perd 52 pdb pour la trésorerie échéancée (0,68 %) et 7 pdb pour les crédits à l’équipement (1,54 %).
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