Selon l’ONG Transparency International, les pays de la Caraïbe présentent des niveaux de corruption hétérogènes : la Barbade, les Bahamas et Saint-Vincent-et-les-Grenadines figurent aux 25ème, 28ème et 40ème rangs sur 180 pays (classés par ordre croissant du moins corrompu au plus corrompu). La Dominique (42ème), Sainte-Lucie (48ème), Grenade (52ème), Cuba (62ème), la Jamaïque (68ème) et Trinité-et-Tobaggo (77ème) sont galement positionnés dans la première moitié du classement. En revanche, la République Dominicaine et Haïti semblent particulièrement corrompus selon l’ONG, positionnés respectivement à la 135ème et à la 157ème place du classement. Plusieurs pays de la Caraïbe ont récemment adopté des lois favorisant la transparence dans le secteur public, à l’instar des Bahamas, disposant d’une loi sur l’accès à l’information publique, et de la Jamaïque, ayant créé une agence de lutte contre la corruption. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site web de Transparency International.
A l’occasion du 90ème Conseil de la Banque Centrale des Caraïbes Orientales (BCCO), cette dernière a annoncé que la croissance de l’Union Monétaire des Caraïbes Orientales a atteint +2,3 % en 2017, contre +3,2 % prévu, en raison des ouragans Irma et Maria ayant affecté, en septembre, plusieurs pays de la région. Pour 2018, la croissance de l’UMCO devrait atteindre +2,2 %, bien en-dessous de la cible de +5,0 %. Néanmoins, les prévisions indiquent une accélération en 2019. Plus d’informations sont disponibles dans le communiqué sur le site web de la BCCO.