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Novembre 2020

30 12 20
Covid-19 : perte d’environ 47 millions d’emplois en Amérique latine et Caraïbe au 2e trimestre 2020
Covid-19 : perte d’environ 47 millions d’emplois en Amérique latine et Caraïbe au 2e trimestre (...)

Un rapport publié conjointement par la CEPALC et l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la situation de l’emploi dans la région indique que plusieurs années seront nécessaires à un retour du niveau d’activité économique à celui d’avant la crise. Dans l’hypothèse où le taux de croissance moyen du PIB régional restait stable à 3 %, l’activité retrouverait en 2023 son niveau de 2019. Cependant, le taux de croissance moyen au cours de la dernière décennie s’établissait à 1,8 %, par conséquent le PIB reviendrait à ce niveau seulement en 2025. Par ailleurs, concernant les emplois, les pertes d’emplois salariés ont été concentrées dans le secteur privé, tandis que, globalement, l’emploi dans le secteur public n’a baissé que légèrement. Par exemple, au 2e trimestre 2020, la République dominicaine a affiché une perte de 7,3 % des emplois principalement en raison de la baisse de 11,2 % des emplois du secteur privé. Le secteur public a quant à lui, vu ses emplois augmenter de 3,9 %. En outre, la crise sanitaire a mis en évidence l’importance de disposer d’un secteur public développé afin de réagir rapidement aux bouleversements qui entraînent d’importantes conséquences au niveau économique et social. La publication est disponible en ligne.

30 12 20
Covid-19 : 645 demandes d’indemnisation au mois de septembre
Covid-19 : 645 demandes d’indemnisation au mois de septembre

D’après les données de la Dares, en septembre 2020, en Martinique, 0,5 % des effectifs (0,6 % des heures) font l’objet d’une demande d’indemnisation. Le nombre de demandes d’indemnisation (DI) s’élève à 645 pour ce même mois dont 175 provenant du secteur de l’hébergement et la restauration qui est le plus touchée par la crise. Le nombre d’effectifs concernés par les DI est de 3 520 pour 257 930 heures (1 010 personnes dans le secteur du de l’hébergement et la restauration pour 95 055 heures). En avril dernier, ce chiffre s’élevait à 37 075 personnes pour 3 960 960 heures. Pour rappel, le dispositif de l’activité partielle (ou chômage partiel) permet aux établissements confrontés à des difficultés temporaires de diminuer ou suspendre leur activité tout en assurant aux salariés une indemnisation pour compenser leur perte de salaire.

30 12 20
Inflation : baisse des prix de 0,5 % en septembre 2020, hausse de 0,1 % sur un an
Inflation : baisse des prix de 0,5 % en septembre 2020, hausse de 0,1 % sur un an

Selon l’Insee, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,5 % en septembre. En glissement annuel, l’IPC progresse de 0,1 %. L’évolution des prix des services est négative (-1,3 % sur le mois et +0,6 % en glissement annuel) compte tenu du repli des prix des services de transports (-19,3 % en variation trimestrielle). Le prix de l’énergie a également diminué de 0,7 % en variation trimestrielle (-6,7 % en glissement annuel). En revanche, le prix de l’alimentation a augmenté de 0,5 % sur le trimestre (+2,4 % sur un an) en raison de la hausse des prix des produits frais (+ 0,3 %) et des prix de l’alimentation hors produits frais (+ 0,5 %). La publication est consultable sur le site de l’INSEE.

30 12 20
Le revenu disponible brut des ménages progresse de 31,2 % en dix ans en Martinique
Le revenu disponible brut des ménages progresse de 31,2 % en dix ans en Martinique

En 2017, en Martinique, le revenu disponible brut des ménages s’élève à 18 068 € par habitant (RDBH), ce qui reste inférieur à la moyenne nationale (20 800 euros). Il s’élève à 17 300 € en Guadeloupe et 11 100 € en Guyane. Entre 2007 et 2017, le RDBH progresse de 31,2 % en Martinique, soit la hausse la plus forte, toutes régions confondues (hors Mayotte). Sur la période, la France hexagonale affiche une hausse de 11,3 % en valeur. La progression du revenu en Martinique s’explique notamment par la hausse des revenus d’activité (85,2 % du RDB martiniquais) qui augmentent de 26,2 % sur dix ans, ainsi que des prestations sociales (26,0 % du RDB). D’après ce document, les ménages des DOM disposent de 2,4 % du RDB national, bien que représentant 3,2 % de la population. La publication est consultable sur le site de l’INSEE.

30 12 20
Réunions de la place bancaire et du comité consultatif de l’agence IEDOM
Réunions de la place bancaire et du comité consultatif de l’agence IEDOM

Le 24 novembre 2020, l’agence IEDOM de Fort-de-France a tenu en visioconférence une réunion de la place bancaire martiniquaise. Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter aux banquiers l’analyse de la banque centrale concernant l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur l’économie locale ainsi que le suivi de la réponse économique et financière à ce choc.
Le 26 novembre 2020, le comité consultatif de l’agence IEDOM de Fort-de-France (rassemblant les représentants des principaux secteurs économiques) a été réuni en visioconférence. La réunion a eu pour but d’échanger sur le niveau de l’activité et les perspectives de redressement post-Covid dans les différents secteurs de l’économie martiniquaise.

30 12 20
Covid-19 : l’impact sur la situation financière des ménages et entreprises en Martinique au 2e trimestre
Covid-19 : l’impact sur la situation financière des ménages et entreprises en Martinique au 2e (...)

La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 a impacté différemment les ménages et les entreprises. Concernant les ménages, ils ont vu leur épargne nette fortement progresser (+260 M€) à fin juin 2020 en raison de la baisse de la consommation pendant le confinement (-27 % selon le CEROM), tandis que leurs encours de crédits ont enregistré une légère baisse (-15 M€ sur le trimestre). Du côté des entreprises, à fin juin, on observe une forte hausse des crédits estimée à +460 M€. Les crédits d’exploitation ont connu une forte croissance (+361 M€), en lien avec les prêts garantis par l’État (PGE). Les crédits d’investissement ont également enregistré une hausse de +101 M€. La situation nette des entreprises, naturellement négative, affiche une baisse de 144 millions d’euros sur le trimestre ; elle s’élève à -2,0 milliards d’euros à fin juin. Pour rappel, la situation nette équivaut au montant total des dépôts bancaires de l’agent économique considéré (dépôts à vue, placements liquides et à court terme, épargne de long terme) auquel a été soustrait le montant total des financements bancaires dont il bénéficie. La publication est disponible en ligne.