L’IEDOM a publié les tendances conjoncturelles du deuxième trimestre. L’indicateur du climat des affaires (ICA) repasse au-dessus de sa moyenne de longue période pour s’établir à 102,7 points (+ 2,7 points), niveau indiquant une hausse modeste de l’activité. La publication révèle qu’une majorité d’entreprises (77,2 %) déclare un chiffre d’affaires en progression ou stable par rapport au deuxième trimestre 2020. Leurs recrutements sont en hausse, dans un contexte global plutôt favorable pour le marché du travail : les effectifs salariés progressent de 2 300 emplois au deuxième trimestre. Par ailleurs, elles sont nombreuses à craindre les hausses de prix d’approvisionnement (fret, matières premières, énergie). A fin juin 2021, l’indice des prix enregistrait une hausse de 0,8 % par rapport à fin mars 2021, tirée par l’augmentation du prix de l’énergie (+ 5,8 %).
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La rencontre a réuni 21 professeurs de lycée général ou technologique. Cette intervention s’inscrit dans le cadre du programme académique de formation, volet « renforcer ses connaissances en économie ». L’IEDOM a rappelé ses missions, présenté la stratégie d’éducation financière (EducFi), les outils Banque De France (applications smartphone, sites internet, jeux, ressources pédagogiques) ainsi que les actions réalisées en 2020 et en 2021. De nombreuses interventions ont été sollicitées par les professeurs, comme des séances de jeux ou des présentations sur des thématiques économiques précises.
Le partenariat CEROM, composé de l’IEDOM, de l’INSEE et de l’AFD, a présenté ses comptes économiques rapides pour la Martinique le 15 octobre dernier. En 2020, la croissance économique de la Martinique chute à – 3,9 % après + 1,4 % l’année précédente. Cette baisse est de moindre ampleur que celles à l’échelle nationale (– 7,9 %) et de la Guadeloupe (– 4,9 %), mais légèrement plus forte qu’en Guyane (– 2,7 %). Les restrictions entraînent une forte baisse de la consommation des ménages (– 7,5 %, après + 0,4 % en 2019), qui devient le premier facteur de retournement de la croissance (– 4,6 points). L’investissement résiste mieux, diminuant de 2,5 % (après + 4,2 % en 2019). La baisse des importations réduit le déficit commercial, au bénéfice de la croissance (+ 1,0 point de contribution). Seul poste en augmentation (+ 1,4 %), la consommation publique limite le recul du PIB (+ 0,6 point). Les administrations publiques maintiennent leurs dépenses de fonctionnement, au premier rang desquelles la masse salariale de leurs agents. En parallèle, les dépenses de santé augmentent pour faire face à la pandémie de coronavirus.
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