Le coût du crédit a évolué de manière contrastée pendant le confinement. S’agissant des entreprises, le taux moyen des crédits de trésorerie échéancée a significativement reculé au deuxième trimestre, à 0,36 % (contre 1,50 % au premier trimestre), en raison de l’octroi massif de prêts garantis par l’État (PGE), accordés à prix coûtant. Le taux moyen des crédits à l’équipement et celui des escomptes s’incrivent également en baisse, tandis que le taux moyen des découverts et celui des crédits immobiliers ont augmenté. La publication intégrale est disponible en ligne.
Concernant les particuliers, la demande de crédit a fortement diminué avec le confinement, et le coût du crédit s’est inscrit en hausse. Le taux moyen des prêts personnels et autres crédits échéancés à la consommation a progressé de 25 pdb, et celui des découverts, de 7 pdb. Néanmoins, la demande de crédits à l’habitat s’est maintenue sur la période avec un taux moyen en hausse de 43 pdb. La publication est disponible sur le site de l’IEDOM Martinique.
Selon la note sur le financement bancaire de l’économie de l’IEDOM, en 2019, le secteur bancaire a soutenu une demande de financement toujours robuste tant dans le secteur hypothécaire que dans le secteur des crédits à l’équipement. À fin décembre 2019, l’encours sain de crédits à la clientèle s’établit à 9,9 Mds €, en hausse de 4,1 % sur l’année. L’ensemble des catégories de crédits participent à la croissance globale. Les crédits d’investissement (+4,4 %), les crédits d’exploitation (+11,6 %) et les crédits immobiliers (+3,0 %) sont en hausse sur la période. Selon les catégories d’agents, l’encours de crédits aux ménages (+5,6 % ; 4,2 Mds €) et aux entreprises (+5,6 % ; 4,1 Mds €) contribuent largement à cette croissance. En revanche, pour les collectivités locales, l’encours est en baisse (-2,3 %) pour la quatrième année consécutive. La note est disponible en ligne.