Mercredi 22 janvier, s’est tenue la journée professionnelle de la construction et du logement dans l’enceinte du département. La journée s’est articulée autour de trois grands thèmes : architecture entre modernité et tradition, baisse des coûts, et procédures et procédés. Ce fut également l’occasion d’évoquer les enjeux de développement des filières locales avec le bambou et la brique mahoraise. Les principaux freins entravant le secteur du BTP étaient à l’ordre du jour, à savoir la fragilité de l’offre et l’accès au foncier. Sur ce dernier point, un office foncier solidaire a été créé et l’EPFAM (Etablissement public du foncier et d’aménagement Mayotte) s’y attèle, en partenariat avec Action Logement. Selon les projections démographiques de l’INSEE, les besoins en termes de logement s’élèvent à 30 000 sur les dix prochaines années. Sur ce chiffre, 5 000 constructions reviennent à la Société immobilière de Mayotte pour un montant supérieur à un peu plus d’un milliard d’euros sur la période 2020-2029, 15 000 sont d’ordre privé et 10 000 doivent remplacer les bangas situés dans les zones à risque.